Usurpation d’identité au Palais des Nations
La société civile est sans doute un concept incertain. Il est galvaudé, comme celui de "communauté internationale". Au mieux, la société civile est sensée être la résultante diffuse et preignante des sensibilités d’associations et d'initiatives citoyennes autonomes. Mais, à partir du moment où c’est une institution paraétatique qui convoque ou invite -le verbe est à choisir selon le degré de leur dépendance de subsides de l’Etat- il s’agit d’une institutionnalisation des associations présentes, qui sont dispatchées par le CNES dans des ateliers de fabrication de pensées de synthèse.
Un pur contresens.
Il est sans doute instructif -tout en relevant l’usurpation d’identité commise au Palais des Nations- de connaitre l’état d’esprit des uns et des autres, dans une frange cependant minoritaire de l’opinion publique. Ce qui paraît être l’intention des organisateurs, en plus de l’approbation médiatisée, implicite ou explicite, des participants à leur démarche.
Mais de là à en faire une charte...