Sidi Saïd ne vend pas chère !
Les habitants de la place du 1er mai sont contents : la Maison du peuple a été transformée en souk-el-fellah. Elle sert au moins à quelque chose, cette maison des syndicats, après que Sidi Saïd et sa bureaucratie syndicale, inféodée au pouvoir, aient abandonné les millions de travailleurs à leur sort. Dans un désert syndical, où la défense du pouvoir d’achat et souvent même la protection sociale élémentaire se heurtent à l’intransigeance des patrons, ravis de ne rencontrer leurs compères de la centrale UGTA et du gouvernement qu’à l’occasion des sommets de la Tripartite.
L'UGTA casse les prix
Par : Rubrique Radar
Des produits de consommation de première nécessité, à des prix “plus bas que ceux des marchés”, ont été mis, lundi, à la disposition des travailleurs et des citoyens au siège de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Cette opération de vente organisée par la Centrale syndicale et le Conseil national économique et social (Cnes) se déroule également dans les locaux de l'Eriad à Hussein-Dey (Alger) et se poursuivra tout au long du Ramadhan. Différents produits de large consommation sont proposés dans des stands aux citoyens à des prix inférieurs à ceux affichés dans les marchés. Ainsi, le kilo de farine est proposé à 30 DA, 3 sachets de pâtes à 100 DA, le kilo de couscous à 75 DA et 5 litres d'huile à 560 DA. La viande congelée est cédée à 450 DA, alors que la viande fraîche ovine est proposée à 980 DA.
Liberté, 15 juillet 2012