"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
Le patriarche brésilien, architecte moteur du mouvement moderne dans son pays, constructeur de la mythique Brasilia, est mort mercredi soir à l'âge de 104
ans. On connaît son apport considérable à l’architecture du 20ème siècle dans de nombreux pays. Une légende disparaît.
L’Algérie lui
doit plusieurs réalisations importantes : les universités de Constantine (1971-1977), de Bab-Ezzouar (1974), de Tizi-Ouzou,
l’École
polytechnique d'architecture et d'urbanisme, mais aussi, la salle omnisport « coupole » du complexe olympique d’Alger…
DR-Campus
de l’USTHB
S'il a consacré
sa vie à modeler le béton, Oscar Niemeyer a toujours soutenu qu'«il est plus important d'aller protester dans la rue que de faire de l'architecture». Le vieux militant, membre du Parti
communiste pendant quarante-cinq ans, n'a pas abandonné ses idéaux. Ainsi, il réalise le siège du Parti communiste français, le célèbre bâtiment de la place du colonel Fabien. À la fin de sa vie,
il reçoit en 2007 les félicitations de Fidel Castro, il soutient le président Lula et son «ami» Hugo Chavez, au Venezuela. Dans son atelier, ces mots griffonnés sur un mur accompagnent une
main tenant une fleur: «Por um mundo melhor.»