"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)
Voilà
plus de vingt ans que l'ancien moudjahid Benyoucef Bellouk aujourd'hui âgé de 71 ans, se défend... contre la justice de son pays.
Mellouk est en face des juges depuis 1992 ,année où il avait divugué une liste de magistrats
faussaires.
La célèbre affaire des “magistrats faussaires” vient de connaître un nouvel épisode. Après avoir retrouvé le dossier longtemps "égaré", la Cour suprême a fini par statuer: elle a rejeté avant
hier le jugement prononcé en mars 2010 par la cour d’appel d'Alger qui avait condamné M. Mellouk à 4 mois de prison ferme pour diffamation. La cour d’Alger doit donc rejuger l'affaire. A
suivre.
Les syndicats de Rouiba exigent l’abrogation du 87 bis
Au cours du 4e congrès de l’Union locale UGTA de Rouiba, les syndicalistes de Rouiba ont dénoncé hier le non-respect du droit syndical par les entreprises et le retard enregistré pour
l’abrogation de l’article du 87 bis. Le secrétaire général de l'UL, Messaoudi, a critiqué l’attitude du patronat algérien qui, selon lui, ne s’intéresse qu’à ses intérêts. “Les patrons des
entreprises privées ont arraché plusieurs acquis lors des différentes tripartites sans octroyer aucun avantage aux travailleurs. Pis encore, ils continuent à violer le droit syndical en refusant
d’établir les conventions d’entreprise et à refuser aux travailleurs le droit de disposer de CP (comité de participation)”. Selon l’orateur, des dizaines de travailleurs et syndicalistes ont
été licenciés pour avoir demandé simplement la création d’une section syndicale au sein de leur entreprise. “Nous tenons également à dénoncer la passivité de l’inspection de travail de Rouiba
qui s’est rendue complice de ces décisions arbitraires”, a-t-il ajouté, précisant que “seule la justice a fait son travail comme il se doit en rétablissant dans leur droit beaucoup de
travailleurs victimes de ces mesures illégales et injustes”.
Par ailleurs, de nombreux délégués sont intervenus pour dénoncer le laxisme de certaines fédérations syndicales qui continuent d’ignorer les travailleurs. “Certaines d’entre elles se mettent
carrément du côté de l’employeur”, a indiqué un délégué de Rouiba. (SourceLiberté)