28 Octobre 2013
Par Saoudi Abdelaziz, 28 octobre 2013
En dehors des résucées de dépêches de l'Aps, ou des dernières publications de l'office des statistiques, les quotidiens n'ont pas grand choses à offrir aux lecteurs ces derniers temps.
La vie politique est "gélé", Bouteflika n'ayant pas encore livré les fruits de la khaloua, reprise au retour de Paris.
Les supputations et autres révélations semblent taries, et les journalistes "accrédités" privés de "leurs sources".
Les politologues médiatiques sont en veilleuse, n'ayant pas de grain à moudre.
"Incertitude" titre un commentateur en vue.
Quant à la diffusion de grands reportages sur les réalités du pays, ce n'est pas le point fort de nos journaux. Les chroniqueurs, les éditorialistes ont déjà leurs opinions arrêtées sur toute chose, pourquoi payer des reportages coûteux et risqués? Nul besoin de sondages d'opinion non plus ou de travaux de sociologie, Il nous suffit de Kamal Daoud pour ausculter, jour après jour, les tréfonds de l'âme des Algériens, morts de toutes façons.
Saâdani peut-il meubler les pages blanches laissées vacantes, après le remplissage des pages de commentaires et de pub? Les journaux s'y essaient mais sur Liberté ce matin, le chroniqueur Mustapha Hammouche n'y croit plus: "Quand Saâdani déclare que Bouteflika est notre candidat pour 2014, doit-on en conclure que Bouteflika est candidat à un quatrième mandat ? Évidemment non. Parce que le FLN et son secrétaire général le sauront en même temps que nous".