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Publié par Saoudi Abdelaziz

 

La Commission des femmes syndicalistes de l’UGTA de la wilaya d’Alger a plaidé, hier, pour que le harcèlement sexuel sur les lieux de travail soit considéré comme une faute grave passible de licenciement.

«Le harcèlement sexuel sur les lieux de travail doit être considéré comme une faute grave passible de licenciement», a déclaré, à Alger, Mme Rahmani, présidente de la Commission des femmes syndicalistes de l’UGTA de la wilaya d’Alger, appelant dans la foulée à une campagne «offensive» pour lutter contre ce genre de violence.

Pour la syndicaliste, le code pénal 341 bis qui punit le harcèlement sexuel est insuffisant car, explique-t-elle, «les témoins ne sont pas protégés ». Elle a ainsi appelé à son amendement. Mme Rahmani est revenue également sur d’autres types de violence que subissent les femmes en Algérie notamment la discrimination dans les recrutements et le harcèlement syndical.

 «Nous avons toléré longtemps la violence contre les femmes et nous ne pouvons plus continuer à le faire. Il faut réveiller les consciences sur ce fléau qui est une grave atteinte aux droits humains», a-t-elle dit. Et d’ajouter : «Aujourd’hui, il n’est plus possible de se taire sur la discrimination au recrutement. Pourtant, l’Algérie est l’un des pays du Maghreb qui possède un important arsenal juridique».

Rym Nasri, 28 novembre 2011. Le Soir d’Algérie. Extraits

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