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Publié par Saoudi Abdelaziz

 

A quelques semaines des nouvelles élections législatives en Grèce, fixées au 17 juin, les pressions s’intensifient pour dissuader les Grecs d’aller jusqu’au bout de leur refus des dictats de l’aristocratie financière, exprimé le 6 mai dernier.

 

La campagne médiatique prédisant la catastrophe pour le peuple grec s’il refusait la politique d’austérité est désormais impulsée au plus haut niveau.

 

Le Fonds monétaire international coupe le contact avec Athènes, après que Christine Lagarde ait exprimé  l’hypothèse de la sortie de ce pays de la zone euro, escomptant un mouvement de crainte dans l’opinion grecque. Auparavant, Christine Lagarde avait affirmé « tranquillement » que son organisation se préparait dans ce sens : « « Nous, au FMI, devons être techniquement prêts à tout, parce que c'est notre métier ».

 

 

Hier, le président du Parlement européen a enfoncé le clou. Dans le cas d'une sortie de la Grèce de la zone euro, Martin Schulz affirme : « L'économie grecque s'écroulerait en quelques jours ».

 

Le problème c’est qu’en dépit des menaces, les grecs tendent de plus à se ranger du côté des partis anti-austérité, comme le démontrent de récents sondages qui prédisent une nouvelle avancée de Syriza, mouvement de la gauche radicale qui rejette le "mémorandum" sur les politiques de rigueur budgétaire prônées par la troïka (FMI, Banque centrale européenne et Commission de l’UE).

 

Syriza veut "annuler" les mesures de rigueur imposées par ce plan en échange des prêts accordés au pays jusqu'en 2014. Son dirigeant Alexis Tsipras s'en est pris directement, sur la BBC, à la chancelière allemande accusée de "jouer au poker avec la vie des gens".

 

 

 

Synthèse blog, 18 mai 2012

 

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