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Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

Le néolibéralisme a enfanté la crise, mais il faut faire avec

Daniel Tarullo (AFP-OUT) President-elect Barack Obama shakes hands with Daniel Tarullo after introducing him as his selection to the Federal Reserve Board of Governors during a press conference at the Drake Hotel December 18, 2008 in Chicago, Illinois. On December 17 Obama nominated former Iowa Gov. Tom Vilsack as agriculture secretary and Colorado Sen. Ken Salazar to head the Interior Department. (Photo by Scott Olson/Getty Images) *** Local Caption *** Daniel Tarullo;Barack Obama

DR- Dans leur entreprise de réforme du système financier, les Etats-Unis, ont fait, comme la France, le choix de ne pas instituer une séparation totalement hermétique entre banques d'affaires et de dépôt.

 

 

 

 

La crise émane du néolibéralisme mais il faut accepter cette évolution (Fed) 

 

 

 

 

La crise actuelle est l'aboutissement de trois décennies de politiques néolibérales, a estimé vendredi Daniel Tarullo, gouverneur à la Réserve fédérale américaine (Fed), sans pour autant prôner un retour à la situation des années 1970.

 

"A bien des égards, cette crise a été l'aboutissement de changements fondamentaux tant dans l'organisation que dans la réglementation et la surveillance des marchés financiers qui ont commencé dans la décennie 1970", a déclaré M. Tarullo dans un discours dont le texte a été transmis à la presse.

 

Selon ce texte, M. Tarullo fait valoir que les réformes entreprises aux Etats-Unis à la suite de la crise des années 1930, en particulier la séparation hermétique entre banques de dépôt et banques d'affaires, a assuré "bon an mal an 40 années" de stabilité au système bancaire, qui était alors "raisonnablement rentable, quoique pas particulièrement innovant".

 

M. Tarullo a expliqué que les choses ont changé à partir de la décennie 1970 pour déboucher sur "une période de presque 30 ans au cours de laquelle un grand nombre de contraintes imposées aux banques ont été assouplies", conformément au credo néolibéral.

 

"Le point culminant de ce cycle de législation a été la loi Gramm-Leach-Bliley de 1999", rappelle-t-il. Cette loi, qui allait faire sauter les derniers verrous empêchant une intégration complète entre banques d'affaires et banques de dépôt, avait été écrite sur mesure pour autoriser la naissance de Citigroup.

 

Ce mastodonte, qui avait été conçu pour être un supermarché de la finance proposant la gamme de produits et services financiers la plus large possible, s'est écroulé pendant la crise et a été l'une des banques les plus renflouées par les autorités américaines.

 

Plutôt que de prôner un retour à la situation qui prévalait avant le grand mouvement de déréglementation financière, M. Tarullo estime que "la nécessité de s'attaquer aux conséquences de l'intégration progressive des activités de prêt traditionnel, de négoce, et d'opérations sur les marchés de capitaux est au coeur (des) défis d'après-crise qui se posent à la Réserve fédérale, et, avec plus ou moins d'acuité, à beaucoup d'autres banques centrales" dans la détermination de leur politique de surveillance du système financier.

 

Dans leur entreprise de réforme du système financier, les Etats-Unis, ont fait, comme la France, le choix de ne pas instituer une séparation totalement hermétique entre banques d'affaires et de dépôt.

 

 

23 février 2013.  AFP

 

 

 

 


 



 

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