Le droit de manifester
«Je salue la levée de l’état d’urgence, mais j’avertis qu’il existe encore un cadre législatif restrictif qui viole la liberté d’opinion et d’expression. Il est important que le droit aux
rassemblements pacifiques soit considéré comme une partie du droit à la liberté d’opinion et d’expression et, de ce fait, garanti et respecté par l’Etat». Le rapporteur
spécial du Conseil des droits de l’homme des Nations unies sur la promotion et la défense de la liberté d’opinion et d’expression, Frank La Rue,
en visite à Alger, recommande par ailleurs l’amendement de la loi 91-19 qui exige une demande d’autorisation préalable de huit jours avant
tout rassemblement en introduisant le régime déclaratif. Il invite le gouvernement à garantir le droit d’association en rendant plus facile la procédure de création d’organisations non
gouvernementales.