Le chancre syrien s’étend
Les amis de mes ennemis sont mes ennemis. C’est cela aujourd’hui le syndrome syrien.
On a su avant-hier que les forces spéciales françaises étaient sur le point de monter au front. Où vont être parachutés ces dragons du 13ème régiment, bercés par le glorieux souvenir de l’épopée spahis des années 20? Sur le "verrou de Qousseir", semble les y
encourager ce matin l’Express. Ce serait une bonne raison, dirait B-H-L, car le
journal français brandit « la
crainte d'un Srebrenica syrien » : « le
régime et le Hezbollah libanais ont massé leurs forces pour cette bataille symbolique. S'ils l'emportaient, des terribles massacres sont à craindre ».
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Hier L’Orient
indiscret nous a fourni une information qui donne une idée sur l’état de la progression du chancre syrien. Il n’y a pas que le Hezbollah
« pro-iranien » qui est sur le terrain. « Deux membres du mouvement d’opposition iranien des Moudjahidines du peuple ont été
retrouvés morts il y a un mois dans la région d’Idleb dans l’ouest de la Syrie, rapporte un parlementaire européen en contact avec la rébellion anti Bachar el-Assad. Ils combattaient au côté des insurgés qui cherchent à renverser le régime syrien, soutenu par l'Iran. Considérés par la France comme une organisation
terroriste, les Moudjahidines du Peuple ont une base en Irak et leur siège dans la banlieue parisienne. Des services de renseignements arabes et occidentaux les utiliseraient contre les intérêts
iraniens, ou les alliés de Téhéran, comme le régime de Bachar el-Assad ».