Lakhdar Brahimi : "Je ne démisionnerais pas"
Faut-il négocier entre syriens, sans préalable? C’est autour de cette question que les luttes s’aiguisent dans l’oppostion et au sein du régime. Avec les ingérences extérieures qui compliquent les choses.
L’issue pacifique ne semble pas fermée. Lakhdar Brahimi n’a pas cédé aux pressions, il a annoncé vendredi à New York qu'il resterait à son poste et œuvrerait pour le règlement du conflit syrien. "Je ne démissionne pas", a indiqué M.Brahimi lors d'une conférence de presse organisée à l'issue de ses consultations au sein du Conseil de sécurité de l'ONU. Il a démenti les informations diffusées par certains médias, selon lesquelles il avait accepté de devenir émissaire spécial pour la Syrie pour une période limitée de trois mois.
Autre signe encourageant : le président russe Vladimir Poutine, à l'issue d'entretiens avec son homologue égyptien Mohamed Morsi à Sotchi déclare : " La Russie et l'Egypte estiment qu'il faut régler la crise syrienne par des méthodes politiques, sans ingérence étrangère. Nous préconisons l'arrêt des hostilités et le lancement des négociations syriennes »
Le conflit en Syrie a fait plus de 70.000 morts et des centaines de milliers de réfugiés depuis mars 2011, selon l'ONU.
20 avril 2013. Source : agences