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Publié par Saoudi Abdelaziz

 

 

 Alger-foyer civiqueDR

 

 

(…) Dans une déclaration rendue publique à la veille du 24 Février, l’union de wilaya de l’UGTA a tenu à rappeler que tout en réaffirmant leur attachement aux idéaux de Aïssat Idir, les travailleurs de la wilaya de Tizi Ouzou “ne manqueront pas de dénoncer la léthargie et le laxisme dont font preuve la Commission exécutive nationale de la Centrale syndicale et de toutes les fédérations moribondes qui se soucient plus de leurs intérêts et confort personnels que de la défense des droits des travailleurs, pourtant arrachés de haute lutte”.

 

Tout en menaçant de ne pas rester les bras croisés devant ce qu’elle qualifie de “dérive qui ne dit pas son nom, mais qui provoque l’ire de tous”, l’union de l’UGTA à Tizi Ouzou a tenu à souligner que les travailleurs, qui sont jaloux de la préservation de leur outil de travail, ne se tairont pas devant le mutisme et surtout la déviation de leur combat syndical au profit de certains centres d’intérêt.

Les travailleurs de Tizi Ouzou ont toujours été respectueux du droit universel qui leur donne les prérogatives d’occuper la rue, ce qui est l’apanage de tous les syndicats de par le monde”, souligne encore l’union de wilaya, non sans préciser que “la culture des salons feutrés n’est pas celle des travailleurs pour arracher leurs droits”.

 

Poursuivant son attaque, l’UGTA de Tizi Ouzou rappelle “aux responsables au niveau central que malgré les lois de la République et le contenu du pacte économique et social qui engagent notre organisation avec les pouvoirs publics, les portes du dialogue ne sont guère ouvertes à tous les niveaux”. Au niveau local, l’UGTA soutient que les travailleurs continueront à lutter pour que le maigre tissu économique qui vivote encore dans la région puisse être préservé et, surtout, “qu’ils n’abdiqueront jamais face aux manœuvres orchestrées par les prédateurs avec la complicité parfois avérée des pouvoirs publics comme l’inspection du Travail dont la gestion opaque des conflits nous renseigne à juste titre de ces velléités destructrice du secteur public et des droits sociaux ».(…)

 

Source : Liberté.com

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