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Publié par Saoudi Abdelaziz

Les chefs d'entreprises européens broient du noir, selon l'indice PMI publié par Markit. L'activité est au plus bas depuis trois ans. Les pressions sur les marges s'accentuent incitant les entreprises à réduire leurs effectifs.

Pour certain c'est une mauvaise surprise. Pour d'autre la simple confirmation que la zone euro est engluée dans la crise et ne parvient pas à décoller. Pour le quatrième mois consécutif en effet, l'indice PMI publié par Markit affiche un repli. S'il ne cède que 0,8 points à 46,9 il indique en fait que l'activité and la zone euro a enregistré en mai sa plus forte contraction depuis trois ans.

Et la lecture détaillée de cet indice n'a rien de réjouissante et semble au contraire accumuler les records les plus sombres. « L'activité du secteur des services et la production manufacturière affichent leur plus fort recul, depuis 7 mois » soulignent les experts de Markit. De même, « dans le secteur privé de l'Eurozone, le volume des nouvelles affaires s'inscrit à la baisse pour le 10e mois consécutif » expliquent-ils. Et en matière d'emploi les choses ne sont pas plus réjouissantes : « L'emploi du secteur privé recule pour le 5e mois consécutif en mai » et « le taux de suppression de postes s'inscrit à un niveau proche du plus haut de 26 mois enregistré en avril, mais reste modéré dans l'ensemble, conséquence d'un retour à la création d'emplois en Allemagne, bien qu'à un taux marginal » indique le communiqué.

 

Pression sur les marges

 

Et même si les informations en matière d'évolution des prix sont plutôt encourageantes car elles confortent l'idée d'un assagissement de l'inflation, la nouvelle est à double tranchant. Bonne pour le consommateur, la tendance à la baisse de l'inflation « résulte essentiellement de remises de prix accordées par les entreprises afin de stimuler la demande. En conséquence, les pressions sur les marges s'intensifient, incitant les entreprises à réduire leurs effectifs » avertit Chris Williamson, le chef-économiste de Markit.

 

Claude Fouquet, 24 mai 2012. Les Echos  

 

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