Jacques Vergès, subversif post-mortem
Jacques Vergès
est mort. Les médias de gros calibre déversent leurs nécrologies haineuses ou sournoisement compréhensive.
Sans
sourciller, le vieux révolutionnaire a labouré fièrement l'Histoire, depuis ces temps où jeune écolier, il prenait son premier couscous chez Abdelkrim, le combattant marocain exilé à la
Réunion. Plus tard, devenu avocat, ses conseils et ses plaidoiries seront des actes d'une intelligibilité éclatante. Subversive.
Il avait 87 ans
lorsqu'il a confié ces souvenirs, l'an dernier, à l'occasion du Cinquantenaire.