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Publié par Saoudi Abdelaziz

 Karim Tabbou, secrétaire général du FFS : « Nous avons une mafia plus structurée que la société, une milice plus organisée que les partis politiques (…).Tout est faux, les partis politiques, les syndicats, les élections, tout a été créé pour servir une situation d’anarchie et rendre la situation incompréhensible (…). Chez nous, tout le monde est armé, les propriétaires de bars, des gestionnaires de sablières, les milices, et la levée de l’état d’urgence doit commencer par le désarmement de ces personnes, en premier lieu les milices ». (Liberté 4 juin). « C’est le pouvoir qui a créé un terrain favorable au racket et aux kidnappings à travers des armes qu’il a distribuées aux milices dans le cadre de l’état d’urgence. C’est une extrême gravité de voir des maires, des députés et des patrons de bar avec des kalachnikovs et on ne sait pas qui les dotent de munitions. Il y a peut-être une armée parallèle qui les gère, mais elle n’est pas contrôlée.» (El Watan, 4/6).

Saïd Sadi, responsable du RCD : “C’est un moment totalement inédit dans l’histoire qui a suivi la décolonisation. C’est pour la première fois que les grandes puissances ont compris qu’il ne s’agit plus de composer avec les pouvoirs mais d’enregistrer les aspirations des peuples. La levée en masse des citoyens du Sud a obligé les partenaires du Nord à réviser fondamentalement leur stratégie”, explique-t-il en se basant sur le dernier discours du président américain, Barack Obama. (Liberté 4/6).

Ahmed Ouyahia, chef du gouvernement : «le pluralisme démocratique en Algérie doit être du même niveau que celui des pays développés, c'est notre conception d'une démocratie pluraliste et moderne. Ceci est un droit élémentaire du peuple.». Ouyahia a rappelé que «le RND est connu sur le territoire national et aussi chez nos amis de la presse que c'est un parti démocratique et républicain qui a toujours mis l'intérêt national au-dessus de tout et au-dessus de toute considération partisane.» (Le Quotidien d’Oran, 4/6). Nota bene : le débonnaire Frantz Josef Strauss, le défunt chancelier de Bavière, affirmait il y a une trentaine d’années : « Il faut placer les principes très haut, comme ça on peut plus facilement passer en dessous ».

 

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