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Publié par Saoudi Abdelaziz

 
 

DR-Le handicap principal à la création d'un vrai rapport de force vient des divisions syndicales

 
 
 
Ils font parler d’eux en ce printemps 2013. Ce sont des travailleurs manuels, des ouvriers professionnels, des agents de sécurité, des agents de saisie. En février et en mars, ils occupent le devant de la scène. Le handicap principal dans les luttes pour créer un vrai rapport de force favorable reste les divisions syndicales, avec les surenchères et les actions en ordre dispersé qui les déservent dans l'opinion publique.
 
  
  
Ces salariés assurent un rôle essentiel dans le fonctionnement quotidien des services publics. Souvent en CDD et sous-payés. On les appelle les « corps communs », une dénomination incertaine et floue qui les marginalise par rapport aux catégories de fonctionnaires aux statuts plus précis : enseignants, douaniers, agents des impôts, hospitaliers, postiers etc.

 
Dans l'Educaion nationale, ils avaient posé leurs revendications bien avant « la vague printemps 2011 ». Ils mettent en avant Leur plateforme de revendications depuis 2009. Ils l’ont rappelé la semaine dernière au cours d’un sit-in à la Maison du Peuple à Alger. à Alger. Avec 25% d’augmentation, les ouvriers professionnels, agents de prévention et de sécurité, n’ont pas bénéficié des grandes revalorisations de salaires obtenues par les enseignants. Dans ce secteur, Ils revendiquent leur intégration dans le statut de l’éducation, 40% d’augmentation, la titularisation des contractuels, la restauration des primes de permanence et de bonification.
 
 
Véritable armée de l’ombre, ils sont 130 000 à assurer le fonctionnement des établissements scolaires.  Pourtant ils sont exclus du statut de l’Education nationale.  Ouvriers professionnels, agents d’entretien et de sécurité, corps communs, leur salaire de base ne dépasse pas les 9 000 DA. Généralement en CDD,  rattachés aux collectivités locales ou aux directions régionales, ils ne bénéficient d’aucune des primes octroyées aux enseignants.
 
 
«Les corps communs ne sont pas et ne veulent pas être des martyrs», un slogan qui a été affiché devant la direction des impôts de la wilaya de Tizi Ouzou, par le collectif formé par les syndicats des finances, des impôts, du trésor, des douanes, des domaines, du cadastre, du contrôle financier et de la conservation financière. Les grévistes exigent «l'intégration des corps communs au corps technique». Ils demandent l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 91/07, cet article de la honte qui intègre les primes dans le salaire de base. Ils réclament l’institution d’un seul corps qui rassemble tous les travailleurs et «l'alignement des régimes indemnitaires». Mis à l’écart des grandes augmentations salariales dans la fonction publique en 2011-2012, ils exigent, par-dessus tout, une amélioration immédiate de leur pouvoir d’achat.
  
  
  
 
Synthèse blog, 28 mars 2013
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