El Hadjar : Racheter les parts de M. Mittal et gérer nous même le complexe
Que demande la multinationale ? Le refinancement de ses activités à Annaba par la Banque extérieur d’Algérie à hauteur de 500 millions d’euros ; la récupération de 45 millions de dollars de TVA, le maintien des avantages fiscaux et l’obtention d’une dérogation à l’export concernant le métal.
Le syndicat semble sensible au forcing de la direction du complexe et à son chantage à l’emploi, cette direction s’inscrivant dans l’émulation qui anime l’encadrement de la multinationale pour faire des économies dans les différents pays.
Ces cadeaux financiers serviront sans doute à participer à la collecte des 5 milliards de dollars dont M. Mittal à besoin pour racheter ce qu’il convoite fortement aujourd'hui : l'Australien Macarthur Coal, premier producteur mondial de charbon pulvérisé.
L’Etat algérien contrôle 30 % du capital du complexe de Annaba un des fleurons de l’élan industriel algérien après l’indépendance interrompu par le bradage engagé dans les années 80.
L’Algérie dispose d’une riche expérience dans la sidérurgie, elle possède des mines, notre demande intérieure va croitre dans les années à venir si le cap de la relance industrielle est confirmé. Pourquoi ne pas utiliser notre argent pour donner à M. Mittal le cash dont il a besoin, racheter les parts de la multinationale et gérér nous-mêmes El Hadjar?
S. A.