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Publié par Saoudi Abdelaziz

Par Abed Charef, 23 mars 2022 (24h-dz)

La guerre en Ukraine se terminera, tôt ou tard, par un accord qui devrait, en gros, consacrer les exigences russes : neutralisation de l’Ukraine (la non adhésion à l’OTAN est déjà acceptée par la partie ukrainienne), garanties de sécurité mutuelles, accord au cas par cas sur les territoires russophones (la Crimée devrait rester russe).

A ce moment-là, l’Ukraine, sortie de la ferveur de la guerre, sera tentée de poser la question à son président Volodymyr Zelensky : pourquoi être passé par toutes ces destructions, ces drames, pour finalement aller à un accord qui était possible dès le départ ? Erreur d’analyse ? Erreur d’appréciation ? Dans un cas comme dans l’autre, la réponse ne pourra que saper la crédibilité du président Zelensky.

Pour moi, la réponse à l’attitude du président Zelensky est évidente. Il n’avait ni la vocation, ni l’épaisseur, ni la carrure, ni l’envergure pour des décisions aussi importantes. Il a juste accompli des instructions, en y mettant son talent (réel) d’acteur. La grande question de l’après-guerre, ce sera de savoir qui gérait cette marionnette, qui dictait les positions à prendre, qui poussait à cette radicalisation insensée alors que des solutions pragmatiques semblaient possibles ?

Quelle est cette main magique qui a transformé un bon comédien (ou un escroc avéré, il suffit de taper Zelensky et pandora-papers pour s’en rendre compte) en héros de l’occident ? Quel objectif est visé en imposant un fossé de sang entre Ukraine et Russie, mais aussi entre Russie et Europe ?

Et aussi : comment les ukrainiens vont réagir quand Zelensky va valider des accords qu’il pouvait signer sans passer par cette étape terrible de destruction de son pays ? Était-il réellement nécessaire de passer par la case guerre ? Qui est le bénéficiaire, et qui est le perdant du choix qui a été fait ?

Source : 24h-dz

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