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Publié par Saoudi Abdelaziz

Ouvriers professionnels, agents d’entretien et de sécurité, corps communs. Archive DR

Ouvriers professionnels, agents d’entretien et de sécurité, corps communs. Archive DR

Par M. Ouyougoute, 26 octobre 2021

Les membres du bureau de wilaya de Béjaïa du Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation (SNCCOPEN) exigent une place à la table des négociations.

Forts de leur centaine d’adhérents, ils veulent que leur syndicat soit reconnu comme partenaire social, à part entière, par la direction de l’éducation de Béjaïa. C’est du moins le souhait exprimé dans leur déclaration, distribuée hier aux journalistes. Et dans laquelle ils ont réitéré leurs revendications, en l’occurrence l’amélioration des conditions socioprofessionnelles de cette frange des travailleurs, mais aussi la “révision”, à la hausse s’entend, des salaires. Certains touchent moins que le SNMG. Aussi, ils n’arrivent plus à faire face à la flambée des prix.

À ce propos, l’un des membres du bureau de wilaya du syndicat des corps communs à Béjaïa a expliqué que “la revalorisation du point indiciaire n’aura pas d’incidence sur le salaire de l’ouvrier spécialisé et du corps commun”.

Seule, assure-t-il, “leur intégration dans le secteur de l’éducation peut en être l’issue”.

Le syndicat des corps communs et des ouvriers spécialisés exige en outre un statut particulier au profit de cette frange, qui est un acteur incontournable dans le fonctionnement normal des établissements scolaires.

Localement, le syndicat réclame l’assainissement dans les plus brefs délais de la situation financière pendante. Et il exige que le SNCCOPEN soit admis à la table des négociations comme partenaire social à part entière.

On n’a pas manqué de rappeler que lors de la grève d’avril dernier plusieurs établissements scolaires à travers le territoire de la wilaya de Béjaïa ont été sérieusement impactés par la grève de deux jours, décidée par le syndicat des corps communs et des ouvriers professionnels.

L’organisation syndicale avait exigé alors une

“révision immédiate de la grille des salaires, l’abrogation des articles 19 et 22 du statut général de la fonction publique, la titularisation des contractuels, la majoration de la prime de rendement à 40%, l’intégration effective les laborantins dans le secteur”.

Cette corporation réclame en particulier le versement des primes pédagogiques et de documentation des laborantins, avec effet rétroactif, depuis leur intégration dans le secteur en 2012.

Autre revendication, jamais satisfaite, “une représentativité des corps communs dans les commissions des œuvres sociales”. On apprend que le SNCCOPEN mène depuis fin 2016 un mouvement de contestation pour dénoncer l’exclusion les délégués des corps communs de la gestion des œuvres sociales. 
 Source :
Liberté

CHRONOLOGIE.

Photo DR

28 Mars 2013 : Fonction publique : l’armée des précaires sort de l’ombre

30 Avril 2014 : Les corps communs interpellent Bouteflika

13 Décembre 2018: «Nous sommes des esclaves touchant 17 000 DA par mois».

30 Janvier 2019 : Les corps communs de l’éducation en grève dans 9 wilayas. Ils exigent l’augmentation de leur salaire

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