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Publié par Saoudi Abdelaziz

En tout cas, il se trompe de cible lorsque, titrant « Les masques sont tombés », l’édito d’El Djeich pour le mois de mai explique que les meneurs de grèves et les terroristes à l’explosif « sont en fait les deux faces d’une même médaille ». Extrait de ce morceau de bravoure.

« Cette fois, sous le couvert de certains mouvements de protestation et revendications sociales, les éléments subversifs poursuivent leurs actions criminelles et provocatrices en incitant les travailleurs et les salariés de certains secteurs à lancer des grèves, apparemment motivées par la revendication de certains droits mais qui, en réalité, visent à faire échec aux prochaines élections législatives et, par la même, engager le pays dans une impasse dont il se passerait bien. Ces éléments subversifs et d’autres qui préparaient des attentats à l’explosif contre les citoyens, sont en fait les deux faces d’une même médaille, leur objectif est de faire plier l’Algérie en recourant à tous les moyens, en explorant toutes les voies et en exécutant plusieurs plans subversifs dans le but de provoquer la rue et de généraliser le chaos, de la rareté des produits à la cherté des prix, d’inciter aux grèves, d’insulter et de calomnier les institutions de l’Etat et ses forces de sécurité dans des tentatives désespérées de semer le chaos et de gâcher la voie de l’Algérie nouvelle ». Texte intégral : El Djeich .

 

Dans une interview parue ce matin dans un quotidien national, Nouredine Bouderba, expert en question sociales, proche des syndicats explique : «Les mouvements sociaux sont un cri de détresse et un appel à une juste valorisation du travail». Extraits.

« Ces mouvements sociaux je les ai personnellement prévus dans plusieurs de mes précédentes interventions. C’est une réponse des travailleurs d’abord, au gouvernement, qui n’a pas su ou voulu apporter des réponses aux nombreux problèmes socioéconomiques qui se sont dangereusement accumulés mais, aussi, aux « ténors » du Hirak qui ont tout fait, pendant deux ans, pour étouffer la question sociale et les cris de détresse des travailleurs allant jusqu’à ironiser sur eux. Ces mouvements expriment les frustrations accumulées par de larges couches de la population laborieuse mais aussi par les couches moyennes, auxquelles devait inévitablement aboutir la politique néolibérale en vigueur qui ne propose que l’impasse sur le plan économique et l’austérité sur le plan social. Aux conséquences de cette politique, il faut ajouter les effets importants de la pandémie dont le plus grand impact est supporté par les travailleurs et leurs familles.
Ces mouvements sociaux sont un cri de détresse et un appel à une juste valorisation du travail et une meilleure répartition des richesses nationales. Aujourd’hui, le salaire moyen d’un Algérien est le plus bas du bassin méditerranéen, de surcroît ponctionné par un IRG dont le poids dans le Budget de l’Etat est le plus important dans cette région. 

Texte intégral : Reporters-dz

 

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