L’AIR DU TEMPS
L’essor citoyen, hors du cadre et des balises du système, est en cours depuis plus de deux ans. C’est une étape nouvelle qui se poursuit. Le nouvel « air du temps » qui imprègne l’action politique, le mouvement social, la création culturelle et artistique est inaccessible à la répression classique. On ne rafle pas cette nouvelle intelligence collective, nourrie de la longue promiscuité agissante de 117 vendredis.
Reflux, baisse de la mobilisation… Disons plutôt que la nouvelle Intelligence anonyme algérienne choisit le profil bas, pour esquiver des appareils de domination survoltés, cherchant le corps à corps, inspirés par des logiques anti silmiya.
Saoudi Abdelaziz, 18 mai 2021