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Publié par Saoudi Abdelaziz

En janvier 2019. Photo DR

En janvier 2019. Photo DR

« Je ne conditionnerai pas notre coopération en matière de défense, comme en matière économique, à ces désaccords » sur les droits de l'Homme, a précisé le chef de l'Etat français lors de la visite du dictateur égyptien à Paris. Ces propos sont rapportés par Yves Bourdillon, du quotidien économique français Les Echos.  

Géopolitique, business et Droits de l'homme.

Evoquant un « Partenariat incontournable » entre la France et l'Egypte, le journaliste écrit : « L'Egypte est un partenaire en effet incontournable sur la Libye, car elle ne peut pas se désintéresser de ce qui se passe dans ce pays avec lequel elle partage une frontière de 900 kilomètres, estime Antoine Basbous, directeur de l'Observatoire des pays arabes. L'Egypte, puissance de référence dans le monde arabe, est aussi un partenaire actif en Méditerranée de la France, avec laquelle elle a opéré la semaine dernière des manoeuvres navales, aux côtés de la Grèce et de Chypre. »

Les droits de l'homme? Les Echos rappelle : «On estime que 60.000 personnes sont emprisonnées en Egypte pour raisons politiques. Au point que le président Trump qualifiait le président égyptien de « mon dictateur préféré ».

(…) « Je ne conditionnerai pas notre coopération en matière de défense, comme en matière économique, à ces désaccords » sur les droits de l'Homme, a précisé le chef de l'Etat français, afin de ne pas « réduire l'efficacité d'un de nos partenaires dans la lutte contre le terrorisme et pour la stabilité régionale ».

Yves Bourdillon rapporte- cerise réciproque sur le gâteau- : « Emmanuel Macron a par ailleurs remercié son homologue d'être venu à Paris malgré la « campagne de haine » anti-française dans le monde musulman après la défense par l'Elysée de la liberté de caricaturer, à la suite à l'assassinat par un islamiste d'un enseignant français pour avoir montré en cours des caricatures de Mahomet ».

L’article conclut : « Aucune grande signature de contrat n'est prévue à l'occasion de la visite du président égyptien, après les années fastes marquée par la vente de 24 avions de combat Rafale à l'Egypte. Emmanuel Macron s'était rendu au Caire en janvier 2019, où avait été signé un contrat pour le métro. » 

Source : Les Echos

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