L'éditorialiste qui aime surfer sur le "danger terroriste"
L'éditorialiste de l’Expression "révèle" ce matin qui sont les auteurs des incendies de forêts. Il désigne l'opposition politique radicale. Selon lui, les incendiaires sont "les mêmes aussi qui ont tout tenté pour entraver la tenue de l'élection présidentielle".
"Répondant sur la Chaîne1 à une question sur l'éventualité d'une origine criminelle à ces incendies, Ali Mahmoudi, le directeur général de Forêts, précisera d'abord, qu'en cette journée du 6 novembres, toutes les conditions étaient réunies pour favoriser ces départs de feu, notamment des vents Sirocco' violents qui soufflaient sur la région ouest du pays avec un élément aggravant dans cette région du pays, celui de la sécheresse résultant d'un manque accru de pluviométrie.
Il n'a, toutefois, écarté aucune piste, soutenant qu'une enquête spécialisée pourrait en définir les tenants et aboutissants avant de révéler l'existence d'un projet de coopération avec l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) pour la formation d'équipes mixtes spécialisées pour ce type d'enquêtes, composées d'officiers de la Protection civile, de la Gendarmerie nationale et de la DGF ». Le Quotidien d’Oran
Pourquoi attendre la fin de cette enquête? l’éditorialiste du quotidien progouvernemental L’Expression révèle dès ce matin avec précision qui sont les criminels. Il va plus loin que le Premier ministre.
« NON SEULEMENT on s'aperçoit que le terrorisme fait des incendies sa nouvelle arme, écrit Zoheir Mebarkil, mais en plus, on ne peut s'empêcher de penser à d'autres incendies qui ont eu lieu avant et touché des infrastructures économiques et même des habitations. L'objectif de tuer est avéré car les incendies de vendredi dernier n'étaient pas loin des centres urbains et que deux personnes sont mortes ainsi que plusieurs autres ont été blessées.
Il faut se demander également à quoi répond ce nouveau mode d'action adopté par les terroristes. C'est de la rage. Celle qui rend fou ceux qui ont échoué sur tous les tableaux.
Ce sont les mêmes qui ont essayé de détourner les marches pacifiques du Hirak sans succès. Les mêmes aussi qui ont tout tenté pour entraver la tenue de l'élection présidentielle qui s'est finalement tenue le 19 décembre dernier après des reports. Les mêmes également qui avaient misé sur l'effondrement économique du pays après l'application du financement non conventionnel. Ils ont été déçus sur ce chapitre comme sur les autres d'ailleurs.
Comme sur le Covid-19 qui, à leur grand désappointement, a été brillamment maîtrisé chez nous contrairement au reste du monde. Et pour finir, dans leur grande lâcheté, ils ont pensé que des incendies, touchant des populations, pouvaient déboucher sur des émeutes et ceci en l'absence du premier magistrat qui lutte contre le coronavirus. »
Post-scriptum
Voici ce qu’écrivait "l’éditorialiste" en juillet 2019:
"Le terrorisme vise les manifestants" alerte Zoheir Mebarki qui précise : "Ils préparaient leurs attaques contre les manifestants à l’aide d’explosifs. Pour faire le plus de victimes possibles". Il déplore : " Face à cela, il y a comme une forme d’insouciance de la part de certains manifestants qui viennent accompagnés de leurs enfants. Même de leurs bébés. La même insouciance que l’on retrouve chez ces vieilles personnes qui se mêlent à la foule alors qu’elles ne peuvent même pas courir pour fuir un danger".