Nouvelle Algérie ? La centrale UGTA « gardienne de la paix sociale », propose le Pdg Halim Kasmi
Le pdg de l’entreprise port de Béjaïa (EDB)¸ Interviewé encore une fois ce matin dans Liberté (1) préconise « un pacte de stabilité sous l’égide de la centrale syndicale UGTA aux fins de préserver les intérêts du port et de ses opérateurs de ces mouvements de débrayage intempestifs ».
La reprise du travail intervient, après que le 10 août le juge ait déclaré « illégale » la poursuite de la grève. Un communiqué conjoint de l’employeur et du syndicat annonçaient dans le même temps « la levée des sanctions administratives et juridiques découlant de ce mouvement de grève, le rappel des primes variables qui seront compensées sur les mêmes éléments à hauteur du montant rappelé, la régularisation du nombre de journées non travaillées par des jours de récupération cumulés par les travailleurs, la confirmation graduelle du personnel contractuel selon le planning établi conjointement et l’avance de 30 000 dinars, attribuée au personnel, sera remboursable au plus tard le 31 décembre prochain. »
L’exigence du départ du Pdg de l’entreprise a été abandonnée par les grévistes. Il est vrai qu’ils ont été désavoués publiquement par toutes les instances de l’UGTA à l’exception honorable de l’Union de wilaya de Béjaïa.
Dans le même temps, les oligarques ayant partie liée avec Kasmi suscitaient dans des médias influents le matraquage des grévistes et le soutien au Pdg. Notamment le quotidien Liberté appartenant à Issaad Rebrab rejoint curieusement par le principal journal électronique TSA.
(1) Liberté