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Publié par Saoudi Abdelaziz

Par Saoudi Abdelaziz, 27 juillet 2020

 

Après son entrevue récente avec le ministre de la communication, le plan média de Issaad Rebrab marque des points ce matin contre ... des grévistes.

 

« Entreprise portuaire de béjaïa. Qui veut la tête de Hakim Kasmi ? » C’est le titre de l’article de Liberté signé « rédaction nationale » qui explique ainsi l'origine de la grève : « Il est évident que le jeune patron du port de Béjaïa n’est pas de nature à obéir au cercle des saboteurs de l’économie nationale qui continue de sévir depuis l’époque où les Bouteflika et les Kouninef imposaient leurs propres lois contre celles de la République »

Le journal appartient au patron de Cevital, qui veut élargir son implantation dans l’enceinte du port.  

Ce matin, dans un article non signé, TSA-Algérie reprend la thèse de Liberté et en copie même le titre : « qui veut la tête du DG du port de Bejaïa ? 

Ce n’est pas signé, alors qu’un journaliste, Younès Djama, suivait habituellement la crise sociale du port de Béjaïa.

Gare aux grévistes! La conclusion anonyme ressemble à un tract militant : « Alors qui veut la tête du PDG du port de Bejaïa, pour quelles raisons et quels objectifs, alors que le concerné se défend d’avoir les résultats de son côté ? Des questions qui, pour le moment, demeurent sans réponse ».

TSA a-t-il obtenu de la pub Cevital en échange ?

 

Dernière heure
Droit de réponse à l’article de Liberté et à TSA par le syndicat et le comité de participation.

Par PST-Béjaïa, 27 juillet 2020

En lisant l’article de liberté, le PDG du Port cherche à se dédouaner de la situation conflictuelle qu’il a lui-même engendrée avec les travailleurs de l’Entreprise Portuaire et ce, à tous les niveaux. Que ce soit vis-à-vis des Dockers ou cadres ou bien vis-à-vis de ses Directeurs.

En effet, depuis son installation en Septembre 2019, il n’a de cesse de créer des conflits avec les travailleurs,cadres, Directeurs, Syndicat et Comité de Participation.
Ensuite, le débrayage n’est pas le résultat des mises à pieds à l’encontre d’une dizaine de travailleurs, mais suite aux manquements du PDG quant aux revendications légitimes des travailleurs reprises dans différents PV signés contradictoirement par lui, les représentants de SERPORTS, l’Union locale UGTA et la Fédération des Ports. Le conflit perdure depuis septembre 2019.

Le débrayage dont il accuse les membres du conseil syndical est issu de la volonté des travailleurs. Il y a eu des préavis de grève avec information de la Direction Générale, Inspection de Travail ainsi que la tutelle SERPORTS et le Ministère des Transports, les institutions de Wilaya, la fédération et l’union locale UGTA. Il y a eu même une séance de conciliation en présence de la fédération des ports, l’inspection de travail et les représentants de la Direction Générale. Une Assemblée Générale s’est tenue à l’issue de cette séance et les travailleurs ont voté à l’unanimité en présence d’un huissier de Justice sur la grève illimitée jusqu’au départ du PDG ,donc la grève et légale et légitime.

Le PDG considère l’EPB comme bien personnel. Il a tout fait pour retarder l'élection du nouveau comité pour passer des conseils d’Administrations sans la présence des membres du C.P et lors de ces séances, il a pris des résolutions portant sur le devenir de la société et son organisation.

La même chose lors de l’AGO, elle s’est tenue sans la présence du C.P. Après Assemblée, il ne communiquera ni le PV ni le rapport du Commissaire aux Comptes au C.P, comme l’exige la loi. D’ailleurs, le Commissaire aux Comptes n’a pas certifié les comptes de l’exercice 2019 et il n’en n’a même pas fait communication au C.P

Quant aux résultats qu’il se targue de faire, rappelons que l’EPB, depuis toujours, a eu des résultats positifs et que certains des projets dont il parle, ont été initiés par ses prédécesseurs à l’instar du projet Poste 25 qui est entré en exploitation a environ trois mois après l’installation de l’actuel PDG. Par contre ce qu’il ne dit pas est que l’Entreprise présente un taux d’endettement important et des investissements pour lesquelles nous ne sommes pas surs d’avoir le retour escompté. a titre d’illustration, Tixter et la Gare Maritime qui est un gouffre financier pour l’EPB. Enfin, si les résultats qu’il présente il en tire les bénéfices, cela est grâce à la politique d’austérité menées par l’Entreprise et les orientations de la tutelle depuis plusieurs mois avant son installation (Politique de rationalisation et optimisation des ressources avec une austérité dans les dépenses publiques), car depuis son installation aucun projet d’infrastructure ou de superstructure voir des acquisitions de grandes envergures pour l’exploitation n’ont été lancés.

Bien entendu, il reste beaucoup à dire concernant le climat instable qui perdure depuis son installation, y compris dans la gestion de la crise sanitaire due au COVID -19 au niveau de l’EPB et nous réservons de plus amples de détails à qui de droit.
Enfin à la veille de l’Aide el adha, comment expliquez-vous l’application de la non attribution des primes de rendements PVI PVC PRC en justifiant cela par un ancien accord collectif de 1999 dont il fait application maintenant ? Dès lors, ou sont les résultats positifs qu’il aime bien exposer comme arguments pour se maintenir ?
Source :
Pst Bejaia. Facebook

 

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