Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Saoudi Abdelaziz

Par Saoudi Abdelaziz, 4 octobre 2019

Les luttes politiques en Algérie sont marquées par le rôle croissant des sites web et autres "réseaux sociaux". D'autant plus que les lieux de confrontation publique ont été considérablement réduits après des décennies de police politique.

Les "officiers traitants" des services chargés de "suivre" la vie politique et sociale constituent l'élite d'excellence enfantée par le système. On disait même que dans les grandes familles, c'était devenu un must d'avoir un rejeton dans les services. A la retraite ou non, l'appartenance à la "communauté du renseignement" est un label historique. Une partie de ces officiers continue, dans la lancée du plan élaboré en 2014-2015 par le DRS, à animer le combat pour une période de transition pendant laquelle serait mis en veilleuse le suffrage universel au profit d'un pouvoir provisoire de transition dans lequel la communauté du renseignement formaterait la deuxième république. Une autre partie des officiers-traitants défend la ligne adoptée par l'Etat-major, mais semble elle aussi privilégier les raccourcis cybernétiques. Cela donne des étincelles.

Le Nouveau feuilleton cybernétique  Bendsira

"Le chef d’état-major de l’armée recourt à des médias étrangers hostiles à l’Algérie pour régler ses comptes avec ses adversaires, dont certains sont aujourd’hui en prison. Gaïd-Salah et son proche entourage n’hésitent pas à s’attacher les services de journalistes mercenaires connus pour leurs attaches avec des officines et des pays qui entretiennent avec notre pays des relations inamicales". C'est ce qu'on peut lire ce matin dans Algérie-patriotique appartenant à la famille Nezzar. Il poursuit:

"Un de ces médias à la solde du régime en Algérie a réagi de façon virulente, à travers un article commandé à partir d’Alger, aux dernières révélations faites par le député Baha-Eddine Tliba sur les affaires graves de détournements de foncier et d’abus de pouvoir dans lesquelles sont mêlés les quatre fils et le gendre de Gaïd-Salah. Des révélations rapportées par le journaliste exilé en Grande-Bretagne Saïd Bendsira. Aux moucherons recrutés par les services régentés par l’homme fort de l’armée et qui infestent les réseaux sociaux dans l’hypothétique espoir de déstabiliser le Mouvement de contestation populaire, qui s’apprête à manifester en grand nombre ce vendredi, s’ajoutent des légionnaires étrangers rémunérés pour tenter de neutraliser toute voix qui pourrait faire éclater la vérité sur les frasques de Gaïd-Salah dont les velléités hégémoniques visent à perpétuer le système dont il est le principal parrain depuis 2004". (Source : Algérie-patriotique)

Le média incriminé est Mondafrique dont Nicolas Beau le sulfureux directeur aime se baigner dans les eaux des services secrets. Voici un extrait de l'article de cet ennemi intime des Nezzar père et fils auquel se réfère Algérie-patriotique :

"Joli parcours en tout cas que celui de Bendsira qui a fait ses classes auprès du général Smain, longtemps numéro deux du DRS et ‘homme fort de la répression durant la décennie noire, avant de décéder officiellement d’une crise cardiaque. Ce communicant qui possède aujourd’hui une chaine d’informations sur le net à Londres a fait un séjour aux Emirats et à Bahrein, où il aurait été recruté, dit-on, par les services britanniques. Depuis, Bendsira s’est mis au service du général Nezzar et de son fils Lotfi, qui viennent l’un et l’autre d’être condamnés à vingt ans de prison pour complot contre la sécurité de l’Etat. C’est Bendsira qui, ces temps ci, parle au nom du clan Nezzar.

Notre ami Bendsira, qui travaille de concert avec quelques sites opposés à l’institution militaire, orchestre des campagnes contre Gaïd Salah, le chef d’état major qui est aujourd’hui l’homme fort du pouvoir. Dans trois vidéos, on l’a vu récemment menacer de révéler les turpitudes de la famille du chef de l’armée, grâce aux révélations d’un riche homme d’affaires d’Annaba et député du FLN, Bahaa Eddine Tliba, qui vient de s’enfuir d’Algérie après avoir été très proche du fils de Gaïd Salah. Là encore, il se présente comme le porte parole et le communicant du milliardaire.

Ces jours ci, on a vu Said Bendsira, dans une forme étincelante, propager sur les réseaux sociaux l’information farfelue qui voudrait que Gaïd Salah soit convoqué en Suisse comme témoin dans le cadre du procès qui est fait à Nezzar pour crimes contre l’humanité pour son comportement durant la décennie noire algérienne. Or le principal plaignant dans ce dossier, Seddik Dadi, vient de démentir cette nouvelle de façon catégorique." Source : Mondafrique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article