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Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

Saïd Sadi pilote « l'alternative démocratique».

Photo DR

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Surfant sur le Hirak, l'homme veut vivre la grande aventure de sa carrière, et renouer avec l'épopée de la fameuse Convention qui avait dirigé la Révolution française de 1789.

Réagissant rapidement à l'initiative de dialogue et de médiation lancée mercredi dernier par le  « Forum civil pour le changement », Saïd Sadi lance par le biais de la presse canadienne : « Ce forum est une des fausses manœuvres de l’État-major algérien qui cherche à égarer le souffle de la révolution appelant à une rupture radicale ».

Convention

Puisant dans le vocabulaire de la Révolution française, il préconise que le mouvement se dote d'une représentation apte à diriger : « Pour aboutir, cette révolution pacifique va devoir d’ailleurs se donner une réelle Convention».

Le gourou du RCD espère qu'elle se tiendra "en automne". Hier, dimanche, la réunion du RCD, du FFS et des autres partenaires reprennent cette idée de Saïd Sadi. Ils déclarent : " Les signataires du pacte pour l’alternative démocratique appellent à une convention du pacte politique pour une véritable transition démocratique pour le 31 août 2019".

Si parmi les conditions qu'ils brandissent pour participer "à n'importe quel dialogue", certaines font consensus, comme la libération des détenus d'opinion ou la réelle ouverture du champs médiatique et politique, le dernier préalable immédiat est "le départ du régime et de ses symboles". Cela veut dire le refus de toute discussion impliquant le pouvoir en place, drivé par l'Etat major de l'Armée.

La boucle est bouclée.

le 11 avril dernier dans une lettre ouverte, Saïd Sadi avait invité le général Gaïd Salah à "partir" et précisant  :  «Vous avez une occasion unique de clore votre carrière par une décision patriotique  : faire rentrer l’armée dans les casernes et laisser l’Algérien inventer le grand destin que le militarisme lui a interdit depuis le premier jour de son indépendance.»

 Le 1er mai dernier, qualifiant de «mauvais théâtre», la lutte contre la corruption parrainée par l'Etat-major, l'ancien président du RCD annonce : «Une chose se profile un peu plus de semaine en semaine. Il se confirme qu’une rencontre féconde entre l’état-major et la révolution citoyenne a de moins en moins de chance de se produire».( Saïd Sadi en « Prophète de malheur» )

 

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