Vénézuela. la reconnaissance de Guaido par Pedro Sanchez est largement critiquée en Espagne. Correspondance.
7 février 2019. Par Samir Berkas, correspondant du blog en Espagne.
La décision du gouvernement socialiste de Pedro Sanchez de reconnaitre Guaido a été critiquée par Podemos, Izquierda Unida , les principaux syndicats CCOO et UGT, mais aussi par nombre de journalistes et personnalités pas nécessairement favorables au président Nicolas Maduro. Voici quelques titres et courts extraits traduits.
Las dictaduras buenas: España exige a Venezuela lo que no pide a regímenes absolutistas
Les bonnes dictatures: l' Espagne exige du Venezuela ce qu'elle ne demande pas à des régimes absolutistes.
par DANILO ALBIN - Público du 04.02.2019

Les gouvernements successifs ont soigné leurs liens avec des régimes absolutistes comme l'Arabie Saoudite ou les Emirats arabes Unis. En Amérique latine, l'Exécutif de Sanchez ne se montre pas aussi stricte devant la situation grave que traverse le Guatemala.
Cómplices del golpe
Complices du coup d'état
Venezuela, antesala hacia la guerra
Vénézuela, antichambre vers la guerre
par Tica Font, Centre Delàs d'Estudis per la Pau - Público du 05.02.2019
La trampa de la intervención en Venezuela
Le piège de l'intervention au Vénézuela
par Javier Pérez Royo - eldiario.es du 04/02/2019

Juan Guaido ne s'est pas autoproclamé président du Vénézuela, on lui a ordonné depuis la présidence des Etats-Unis de s'autoproclamer dans le but d'apporter un prétexte pour pouvoir intervenir dans ce pays.
Ou bien les pays de l'Union Européenne parviennent à dévier la stratégie unilatérale des Etats-Unis vers une direction multilatérale, qui implique une négociation entre les vénézuéliens avec tutelle internationale ou bien nous finirons par payer un prix très élevé.
Pour les pays européens en général et pour l'Espagne en particulier, l'intervention européenne au Vénézuela conduite par les Etats-Unis est un "piège". Espérons qu' existent des convictions et des réflexes pour ne pas y tomber.
Una solución pacífica para Venezuela
Une solution pacifique pour le Vénézuela
Pedro Sanchez a reconnu comme chef de gouvernement du Vénézuela un président autoproclamé dans un meeting, sous la direction de Trump, dans une ingérence putschiste des Etats-Unis qui peut provoquer une guerre. Lamentable. Il a perdu une opportunité historique de postuler au rôle de médiateur vers des élections qui débloquent la situation et évitent l'affrontement civil et l’interventionnisme américain. Il a incliné la balance vers le chaos quand il pouvait l'incliner vers la paix.
par Javier Gallego: eldiario.es
El golpe de estado al revés
Le coup d'état à l'envers
Face au modèle traditionnel, qui consistait en prendre le pouvoir et attendre le reconnaissance internationale, dans celui expérimenté à Caracas, il s'est passé l'inverse: il a déjà de nombreuses bénédictions externes et on attend que le fruit mûr tombe docilement de l'arbre.
Alors que l'on méprisait la médiation de Zapataro, qu'on a injustement accusé de collaborer avec Maduro, le Vénézuela semble s'acheminer vers un affrontement civil de conséquences imprévisibles.
Par Juan Carlos Escudier - Público du 24/02/2019
UGT considera una "pésima noticia" el reconocimiento de Sánchez a Guaidó
UGT considère que le reconnaissance de Guaido par Sanchez est une "nouvelle lamentable".
Le syndicat UGT croit que cette mesure est un obstacle pour une solution pacifique au Vénézuela et regrette le suivisme du Gouvernement espagnol envers Trump.