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Publié par Saoudi Abdelaziz

Pour participer à l'événement,  "Emmanuel Macron a modifié son programme pour être aux Ardennes" écrit triomphalement Said Rabia dans El Watan.

La légende d'un président français quittant mercredi dernier la réunion du conseil des ministres à Paris pour assister dans Les Ardennes à l'inauguration d'un investissement  lancé par Issaad Rebrab fait le buzz sur la toile et à la une des quotidiens algériens.

En réalité, dans le cadre d'une opération médiatique baptisée «  l'itinérance mémorielle  » que Macron a décidé de délocaliser la réunion du conseil des ministres à Charleville-Mézières dans le département des Ardennes. Son entourage précise : «  Symboliquement  au cœur des territoires qui ont été à la fois meurtris par la Grande Guerre et qui sont confrontés à des difficultés économiques et sociales réelles  ».

Symbole de la Grande Guerre, c' est en effet un département que l'Insee classait en 2015 parmi les dix plus pauvres de France.

L'inauguration de l'investissement Cevital tombait à pic pour suggérer l'idée que Macron allait apporter de l'industrie et de  l'emploi dans cette zone sinistrée. La date de l'inauguration a probablement été calée par les communicants de l'Elysée, dans une période où la moindre petite remontée dans les sondages est la bienvenue.

On lit dans le principal journal économique français Les Echos  : « C'est un beau projet qui a vocation à créer à court terme des dizaines d'emplois », a commenté l'Elysée. Beaucoup plus prudent dans ses annonces que  l'industriel algérien , qui estime que cette nouvelle implantation pourrait créer jusqu'à un millier d'emplois à terme."

 

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D
Quoi qu'ait été le passé(qu'on ditsulfureux) de Rebrab, il y aurait de la mauvaise foi à nier qu'il ne ressemble en rien aujourd'hui aux faux industriels agrippés à la rente grâce à leur accointance avec la famille gouvernante. Au contraire de cette engeance pillarde, Rebrab et quelques rares autres capitalistes investissent dans l'économie productive, à coups d'usines, d'emplois et de production pour l'interne et pour l'export, générant fiscalité interne (2° contributeur) et rentrée de devises fortes dans les coffres de la Banque centrale. Et tout cela, en dépit de l'harassement permanent que lui impose la famille gouvernante, bloquant des projets industriels qui auraient fourni du travail à des milliers d'Algériens. On sait bien que Rebrab n'est pas porté sur le social ! Mais qu'il lui soit permis d'investir dans notre pays, de préférence à l'étranger, d'abord; ensuite on peut faire confiance aux travailleurs qu'il emploierait, pour le contraindre à plus d'accommodement.
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