2 Octobre 2018
« Ne me parlez pas d’anxiété économique…. toutes les études ont montré que c’est le ressentiment raciste, et non la détresse économique, qui a motivé l’électorat de Trump. » Cette analyse est de l'économiste Paul Krugman, Prix Nobel d’économie, et chroniqueur vedette du New-York Time.
John R. MacArthur le célèbre journaliste new-yorkais la trouve "extraordinaire et, finalement, aveuglement bête". Il explique : «Depuis l’université, Krugman gobe le catéchisme de David Ricardo et d’Adam Smith. Il n’arrive pas à reconnaître que ce sont des milliers d’anciens employés d’usine dans les États-clés du Midwest ayant voté pour Obama en 2008 et 2012 qui ont ensuite opté pour Trump en 2016. Mis au chômage ou stagnant dans des emplois mal rémunérés par la délocalisation industrielle au Mexique et en Chine, ces gens ont aussi souffert après la crise financière de 2008, déclenchée en partie par la déréglementation de Bill Clinton du secteur financier. Tous des racistes, bien sûr. » ( Le Devoir.com)
Le Trésor de l'Algérie est gardé par l'Etat américain
Dans sa chronique hebdomadaire dans El Watan intitulée : "Et si Trump confisquait l’or algérien stocké à Fort Knox" d'El Kadi Ihsan analyse la vulnérabilité de notre pays en cas de "sanctions" américaines.
"Il n’y a pas d’intérêts économiques algériens, dignes de ce nom, aux Etats Unis. Exportations insignifiantes, investissements en portefeuilles inexistants. L’Algérie est plus liée aux Etats Unis par la politique d’épargne de la Banque d’Algérie que par un flux de business compatible avec la mondialisation. Les réserves en or de l’Algérie sont placées à Fort Knox et les réserves en dollars sont «protégées», pour bonne partie, par l’achat des bons du Trésor américain.(...)
Le placement de l’or algérien aux Etats-Unis est un sujet tabou à Alger. Pourtant des gorges profondes préviennent de temps à autre de la nécessité de le rapatrier, les raisons qui ont pu justifier son stockage à Fort Knox n’étant plus valides. De même, la part des placements algériens en coupons souverains américains est jugée trop importante. Leur plus grande diversification, souvent évoquée mais toujours pas amorcée, diminuerait la fragilité à l’égard de Washington dans des situations comme celle que dessine l’affaire en cours des sanctions. ( El Watan)
Gouverner avec ce qu'on a à portée de la main
"Le gouvernement actuel et le précédent ont également validé l'option du gaz de schiste, sans ménagement pour les populations vivant dans les régions de production. Sans considération pour les générations futures. Sans consulter comme cela avait été convenu les Algériens sur l'exploitation des richesses de leur sous-sol. Et, quand on a recours aussi facilement au financement non conventionnel pour éviter non pas l'endettement externe, mais plutôt les efforts à faire ensuite pour redresser l'économie nationale et la remettre de nouveau sur les rails de la croissance, on opte tout aussi facilement pour le gaz de schiste, parce qu'il est là, à portée de main, même si son extraction exige des techniques particulières." L'éditorialiste du Quotidien d'Oran