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Publié par Saoudi Abdelaziz

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Kharroubi Habib écrit : "L'impression s'installe que la prétendue «crise» parlementaire à laquelle l'on assiste n'est en fait qu'un scénario monté dont les acteurs apparents ignorent la finalité mais qui fait présager qu'ils en seront les dupes". De son côté Salima Tlemçani a une autre approche : "les luttes de clans au sommet de l'Etat ont atteint des proportions inquiétantes". Revue de presse.

 

"Après le gel des activités, des rencontres diplomatiques annulées : L’APN paralysée".

Ce titre du quotidien Reporters résume la situation. Houria Moula conclu ainsi son compte rendu: "Maintenant que les deux camps du conflit, -bien qu’ils soient de la même famille-, ne se soucient guère des conséquences de leur différend, il y a de quoi se poser des questions sur les tenants et aboutissants de cette crise. Y-a-t-il des parties qui poussent au pourrissement ? La question mérite d’être posée"

A qui profite la crise ?

Sous ce titre, Arab Chih suggérait hier dans TSA-Algerie :  "Il n’est pas exclu qu’on cherche délibérément à provoquer la paralysie de l’Assemblée pour soit prononcer sa dissolution comme l’a suggéré le président du Mouvement populaire algérien (MPA)". Dans quel but? Le journaliste écrit : "Soit proposer des amendements constitutionnels pour prendre en charge ce cas de paralysie du pouvoir législatif tout en profitant pour apporter des réponses à la problématique politique qui se pose actuellement aux décideurs dans le but de permettre au président de briguer un cinquième mandat ou de prolonger son mandat actuel."

"La République est nue"

C'est le titre de l'éditorial de Liberté. Sofiane Aït Iflis exclut un scénario prémédité.  "Cette forte crise qui secoue le Parlement, et dont l’issue ne se dessine toujours pas, laisse échapper comme un relent de confrontation sans merci au sommet de l’État" écrit-elle en concluant ainsi son analyse : " L’assurance affichée jusque-là par Saïd Bouhadja, qui n’a pas le profil d’un va-t-en-guerre, donne à comprendre que l’homme est tout, sauf un aventurier solitaire. Il a des soutiens. Et des soutiens solides, apparemment. Son attitude autorise également à supposer que l’héritage du pouvoir après le départ de Bouteflika, voire même sa reconduction en 2019, poserait problème. Le spectacle qui se joue présentement à l’APN, qui n’a rien d’un vaudeville, étant donné sa dangerosité, trahit des appétits claniques si voraces qu’ils font craindre pour la République".

La crise s'installe 

titre El Watan. Salima Tlemçani va dans le même sens que son confrère de Liberté : "Par ce silence des plus hautes autorités, ne veut-on pas, quelque part, aller vers le pourrissement ? Pour nos sources, «les luttes de clans au sommet de l’Etat ont atteint des proportions inquiétantes. Elles augurent de nombreux changements qui vont faire bouger les centres de décision à la veille de 2019. Cela a commencé au cours de l’été dernier avec les changements à la tête des institutions sécuritaires, qui se poursuivront probablement pour toucher les institutions politiques».

La grande solitude de Bouhadja.

Enorme titre en une de l'Expression dont l'éditorialiste  Zouhir Mebarki conclut son tour d'horizon : " Le président de la République est le seul à avoir constitutionnellement les moyens de dénouer la crise. Pour le moment, respectueux de la séparation des pouvoirs, il observe!"

Que cache la prétendue et peu spontanée fronde parlementaire ?

C'est le titre de l'analyse  de Kharroubi Habib dans le Quotidien d'Oran. Extraits:

 "L'impression s'installe que la prétendue «crise» parlementaire à laquelle l'on assiste n'est en fait qu'un scénario monté dont les acteurs apparents ignorent la finalité mais qui fait présager qu'ils en seront les dupes. Ce que veulent atteindre à travers elle celui ou ceux qui l'ont instigué est probablement en lien avec l'échéance de l'élection présidentielle qui en se rapprochant soulève une contestation populaire contre le projet du cinquième mandat qui va en s'élargissant. Que cela ait inspiré en haut lieu l'idée qu'ouvrir une crise parlementaire dont l'issue serait la dissolution de la chambre basse constituerait une diversion susceptible d'étouffer le débat âpre sur le contesté cinquième mandat, n'est pas à exclure tant est tortueux et jamais en manque de ruse politicienne le cerveau de ceux qui nous gouvernent.

Cela est si vrai tant il apparaît que ces gouvernants parviennent à chaque coup à surprendre et à désorienter leurs compétiteurs par l'inattendu de leurs initiatives politiques qu'ils contraignent ce faisant à les subir dans l'impréparation de ripostes efficientes. Ce qui se passe à l'APN, une opération dont le montage n'a pas été échafaudé au sein du FLN mais au plus haut sommet du pouvoir sans que celui-ci ne s'en ouvre de ses intentions à ceux dont il est le tireur de ficelles, directions des parties de la majorité, parlementaires de celle-ci et « last but not least » le président de l'Assemblée lui-même".

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