PALESTINE. Rentrée de classe, ce matin
1.300.000 écoliers dont 830.000 vont intégrer les établissements publics de l'Autorité palestinienne tandis que les autres iront dans ceux de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Par Al Faraby, mercredi, 29 août 2018
Mercredi 29 août 2018. C'est jour de classe en Palestine. Le premier pour l'année 2018-2019 baptisée "Année d'enseignement à Al Qods".
1.300.000 écoliers dont 830.000 vont intégrer les établissements publics de l'Autorité palestinienne, les autres iront dans ceux de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Le but de l'UNRWA est de répondre aux besoins essentiels des réfugiés palestiniens en matière de santé, d'éducation, d'aide humanitaire et de services sociaux, ce qui fait que les réfugiés palestiniens sont les seuls réfugiés au monde à ne pas dépendre du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
Il fut créé à la suite de la première guerre israélo-arabe de 1948 par la résolution 302 (IV) de l'Assemblée générale des Nations unies du 8 décembre 1949. Le mandat de cet organisme, qui devait être temporaire, a été constamment renouvelé par l'Assemblée générale des Nations unies. Le mandat a été prolongé jusqu'au 30 juin 2020.
L'UNRWA dispense ses services dans 59 camps. Il est de loin la plus grande agence des Nations unies, avec un personnel de plus de 25 000 personnes, dont 99 % sont des réfugiés palestiniens recrutés localement et œuvrant comme enseignants, médecins ou travailleurs sociaux. L'UNRWA est aussi la seule agence de l'ONU qui soit consacrée à un groupe spécifique de réfugiés.
Selon la définition de l’UNRWA, un « réfugié de Palestine » est une personne dont le lieu de résidence habituelle était la Palestine entre juin 1946 et mai 1948 et qui a perdu à la fois son domicile et ses moyens de subsistance en raison du conflit israélo-arabe de 1948. La définition de réfugié de l’UNRWA couvre également les descendants des Palestiniens qui sont devenus des réfugiés en 1948, contrairement à la notion de réfugié adopté par le HCR qui considère que le statut de réfugié ne peut s'appliquer aux descendants ; ainsi, les réfugiés palestiniens sont les seuls à bénéficier de cette notion extensive. En conséquence, leur nombre est passé de 700 000 en 1950 à plus de 4,8 millions en 2005 et continue à augmenter du fait de l’accroissement naturel de la population.
Donald Trump souhaite revenir sur la définition de "réfugiés palestiniens" de l'UNRWA et rejette la demande palestinienne d'un "droit au retour". Cette annonce survient alors que l'administration américaine a annoncé l'annulation de 200 millions de dollars de financement à l'organisation onusienne.
Kobi Michael, ancien responsable du ministère israélien des Affaires stratégiques chargé des questions palestiniennes, a estimé que les Palestiniens ont été jusque-là "gâtés" par la communauté internationale.
Ainsi donc, les années passent et la guerre continue contre le "Peuple debout" qui continue à envoyer ses enfants à l'école.
Source : Assawra.blog