ECONOMIE. Les inconnues de l'équation algérienne, dans la presse nationale
La baisse des importations stimulera-t-elle la production nationale?
« les autorités ont pris conscience qu’il y a un départ d’une vague industrielle », citant des entreprises qui « n’existaient pas il y a quinze ans ». En tant qu’industriel algérien, il se réjouit ainsi de la décision prise par les autorités : « C’est une approche très scientifique et très tactique pour mettre un peu d’ordre dans les importations de produits finis. Il est clair que le but est d’identifier les véritables acteurs professionnels, de l’importation et du commerce ». Selon lui, cette décision aurait d’ailleurs dû être mise en place il y a longtemps, « pas seulement par rapport à la situation de crise économique mais aussi par rapport à l’informel, au commerce extérieur, à la place de l’Algérie dans la région et le développement économique du pays ». Amor Habes, patron de Faderco, leader de l’industrie de l’hygiène corporelle. (TSA-Algérie)
C'est de la faute au dinar
A propos des licences d'importation. "Ainsi, l’Etat algérien délivre de précieuses devises durement gagnées par les foreurs d’hydrocarbures du Sud pour n’importe quoi", écrit le chroniqueur-amuseur d'El Watan qui aime endosser aussi le rôle d'expert financier. "La solution ? On l’a déjà évoquée aussi, ouvrir le marché de la convertibilité du dinar et, pour équilibrer l’offre avec la demande en devises qui va exploser, verser une partie du Fonds de régulation de recettes sur un marché de change que l’Etat aura mis en place". El Watan.
Le tournant du solaire sera-t-il engagé?
"Le solaire coûte aujourd’hui 80 % moins cher qu’il y a 7 ans, et devrait coûter encore plus de moitié moins cher d’ici à 2025. Nous ne pouvons en dire autant des énergies fossiles, les coûts d’exploration des hydrocarbures augmentant toujours plus, de même que les fluctuations cycliques des prix qui pénalisent les hydrocarbures. L’Agence internationale de l’énergie prédit donc qu’en 2025, le solaire sera l’énergie la moins coûteuse. L’Algérie ne peut être en reste".
Mourad Preure, expert pétrolier ( Reporters-dz)
Et le prix du baril?
"Les marchés attendent manifestement ce qu’il va se passer du côté de l'Opep. C’est très important de savoir alors si les producteurs prolongeront les baisses de production ou s’ils feront mieux pour rééquilibrer un marché souffrant d’une surabondance durable de l’offre mondiale (...). Une nouvelle fois, le nombre de puits actifs a augmenté cette semaine aux Etats-Unis, alors que les compagnies locales ont déjà considérablement fait repartir leur activité, profitant cyniquement des réductions engagées par l'Opep et ses partenaires. La conséquence logique en est une large contribution depuis début mars à faire chuter le marché de quelque 10%, alors qu'il avait été soutenu depuis fin 2016 par les espoirs liés à l’Accord d’Alger et les arrangements avec les producteurs extérieurs. Il est donc crucial pour les cours de repasser au-dessus du seuil symbolique des 50 dollars lors des prochaines séances. Noureddine Khelassi, éditorialiste (La Tribune-dz)