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Publié par Saoudi Abdelaziz

Les lycéens de Boudjima dans la rue. Photo DR

Les lycéens de Boudjima dans la rue. Photo DR

A Boudjima, les meilleurs au bac manifestent

A l'appel de leur collectif, les lycéens de la commune de Boudjima, près de Tizi Ouzou, ont marché hier depuis leur établissement vers le nouveau lycée en chantier depuis... six ans. Ils veulent que les travaux soient rapidement achevés

Depuis l’incendie ayant ravagé le lycée, les élèves sont partagés entre les classes du CEM du chef-lieu et celui du village Yafagène. Les lycéens sont soumis à une véritable gymnastique pour assurer leur scolarité en l’absence de réfectoire mais aussi en étant obligé de faire des va-et-vient interminables entre un CEM et un autre. Cela n'a pas empêché les lycéens de Boudjima d'occuper une héroïque première place au palmarès de réussite au bac de la wilaya de 2016. Mais, au lieu d’être récompensés, les lycéens endurent le calvaire au quotidien en faisant face à cette situation inédite. Chaque année, les lycéens ont eu droit à des promesses que le nouvel établissement allait ouvrir ses portes lors de la prochaine rentrée scolaire. Mais les promesses sont toujours restées vaines.

L'organisation de la marche a été impeccable. Après avoir organisé les carrés des marcheurs, la marche s’est ébranlée jusqu’au chantier du nouveau lycée où les manifestants ont marqué une halte avant de se diriger vers le siège de l’Assemblée populaire communale où un sit-in de protestation a été observé. (Source : Les quotidiens)

Ouyahia avoue son "modèle"

A Oum El Bouaghi, Ouyahia concluait ainsi son analyse des émeutes récentes : “Un appel à la grève anonyme est lancé sur internet, on ignore d’où il vient ! Aussi, il faut être vigilant car ceux qui l'ont planifié attendaient que quelqu’un tombe pour qu'on nous refasse l'histoire de Bouazizi en Tunisie qui, pourtant, était un modèle de stabilité.” (Source : Liberté). Le régime de Ben Ali, un modèle de stabilité? La parole spontanée de campagne électorale promet des clarifications. Le ministre-conseiller-chef de parti va quand même une peu fort! La révolution tunisienne, qui a mis à bas "le modèle", n'était pas anonyme, elle a été conduite par des partis d'opposition, par l'organisation syndicale Ugtt, l'organisation des avocats et l'union patronale Utica.

Les émeutes composantes du système

Les émeutes deviennent, à quelques mois des élections, le thème central des leaders de la majorité. Tactique du repoussoir : ne nous jugez pas sur notre bilan mais sur nos ennemis. "Ces contestations ne dérangent pas le régime politique, note le sociologue Nacer Djabi parce qu’elles ne produisent pas des élites alternatives, encore moins des légitimités nouvelles et ne posent pas de problématiques politiques qui peuvent réellement déranger. C’est dans ce sens que l’on peut comprendre que l’émeute devient un fortifiant pour le régime politique. A dessein ou pas, il les suscite par anticipation à chaque fois qu’il se trouve face à une situation d’ébullition générale, comme ce fut le cas ces dernières années. Il les fait exploser en petits mouvements pour éviter la grande confrontation".

Recrutements en gros

"Après l'Ugta, l'ordre des architectes rejoint le vieux parti: Les bataillons du FLN"  titre avec allégresse le quotidien L'Expression. Le journal rapporte la révélation d'Ould abbès :  «J'ai reçu le Bureau national de l'Ordre des architectes qui a décidé de rejoindre le parti», soulignant que cette organisation regroupe «20.000 adhérents».

 

 

 

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