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Publié par Saoudi Abdelaziz

Selon le ministre du travail Mohamed El-Ghazi, les syndicats autonomes présentent “des arguments fallacieux” lorsqu'ils déplorent  leur non-association dans l’élaboration du code du travail. Fallacieux? "Passer de la protection du salariat à la protection du capital représente une urgence aussi bien pour le patronat algérien que pour le Gouvernement. C’est le nouveau dogme", écrit le journaliste de Maghreb Emergent.

Le patron de United Parcel Service implantée dans la zone industrielle de Rouiba et spécialisée dans la distribution du courrier en Algérie, n'a pas attendu la révision officielle du Code du travail. Il se débarrasse du secrétaire général de la section syndicale nouvellement installée. La lettre de licenciement ne fait que deux lignes, sans sans date ni références. Vite et bien! Pour le motif, il ne faut pas trop se casser la tête : “utilisation de matériel de l’entreprise sans autorisation” suffira. Au diable le Code du travail en vigueur! Le salarié explique : “J’ai 14 ans de service avec cette unité et j’ai été considéré comme le meilleur employé, mais quand j’ai présenté le PV de la section syndicale aux responsables, on m’a licencié”.

Les syndicalistes de la Zone industrielle où se situe l'entreprise s’interrogent sur le retard mis par l’inspection du travail pour rétablir dans son droit ce syndicaliste. “Nous ne pouvons plus supporter les violations des lois de la République et les exactions commises à l’endroit des travailleurs et de leurs représentants, notamment ceux exerçant dans le secteur privé”.

 

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