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Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

Le courant progressiste et L'Algérie qui vient sous l'Etat d'urgence-bis

Le courant progressiste algérien partage une commune aversion pour l'emprise du couple vindicatif services secret-argent-dieu sur la société. Il continue, sous les contraintes de l'Etat d'urgence-bis  de préparer l'Algérie qui vient, en tissant les liens de la vie sociale. Que les protagonistes du petit  champs politique autorisé par le système se mettent d'accord sur de nouvelles règles, et desserrent l'étau de l'Etat d'urgence n'est pas indifférent au progressiste.

Il y a an encore, Mouloud Hamrouche, le chef de file du courant dit réformateur auquel on attribue un destin national, appelait à une initiative historique des trois "hommes forts" du système : Gaïd le chef d'Etat-major, Bouteflika et Toufik le chef du DRS. Il a récemment changé de fusil d'épaule, (après le départ de Toufik ?) jugeant dorénavant : "Le système de gouvernance est en crise. Il semble, qu'il ne peut plus produire d'alternatives politiques ou d'alternatives économiques. "

"Ce qui ne veut pas dire"

Dans une récente tribune, le journaliste Mohamed Saadoune reprend à son compte cette évaluation de Hamrouche : "Le régime est dans l'impasse et il ne dispose pas des moyens, ni d'institutions pour en sortir". Pour cela, écrit-il il faut "Un consensus politique national pour un changement ordonné du régime". Ordonnée? Le commentateur traduit par un euphémisme très évasif : " Affirmant d'abord "Les solutions putschistes ont vécu et sont inopérantes" il ajoute: "ce qui ne veut pas dire que l'armée n'a pas de rôle dans la solution".

Opposant historique, Le FFS proposait jusqu'ici aux forces organisées de s'appuyer sur le peuple pour découvrir et mettre en oeuvre un consensus patriotique en vue de rénover la vie politique du pays. Jusqu'ici, la classe politique ayant pignon sur rue, à l'exception notoire du FFS, n'assignent pas à la mobilisation populaire organisée de rôle majeur pour frayer le chemin du renouveau politique. L'opération médiatique faisant de Mouloud Hamrouche l'héritier de Hocine Aït Ahmed pourrait sans doute faciliter un accord pour une initiative militaire, entre les réformateurs hamrouchiens, le FFS et la Nouvelle opposition drivée regroupant dans la coordination dite de Mazagran, des personnalités et partis ayant participé à l'exercice du pouvoir gouvernemental au cours des vingt dernière années. L'extrême gauche patriotique de service du PT suivra Louisa Hanoune, actrice politique en quête d'un nouvel auteur.  

Progressistes de l'ombre

Pendant ce temps, occulté par les grands médias publics ou "indépendant", non agréé par l'administration de l'Etat d'urgence-bis ou ne recherchant pas cet agrément, pourchassé par les tribunaux dès qu'il met les pieds dans la rue, le courant progressiste, radical et multiple, exerce une influence diffuse grandissante dans une société qui cherche son avenir. Théologie de la libération, nationalisme historique, Marxisme, féminisme, écologisme, rénovation artistique, mouvement social revendicatif..., ce courant progressiste se nourrit d'inspirations multiples et se fraie un chemin en contournant -difficilement- les barrières de l'Etat d'urgence verrouillant l'espace public.

Le courant progressiste algérien partage une commune aversion pour l'emprise sur la société du couple vindicatif services secret-argent dieu. Il continue, sous les contraintes de l'Etat d'urgence-bis  et de ses consensus évolutifs, de préparer l'Algérie qui vient en tissant les liens de la vie sociale. Que les protagonistes du petit  champs politique autorisé par le système se mettent d'accord sur de nouvelles règles, et desserrent l'étau de l'Etat d'urgence n'est pas indifférent au progressiste. 

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A
Malheureusement, il y a encore du chemin pour que tous les courants cités constituent réellement un mouvement progressiste uni, et peut être efficace, dans le sens de constituer une force populaire à même de peser dans la balance, dans un rapport de force contre le régime en vue d'un changement de système
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