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Publié par Saoudi Abdelaziz

Rebrab est-il inculte?

Notre milliardaire local qui vient de franchir un nouveau palier dans le classement Forbès va-t-il s'engager dans le mécénat en faveur des artistes, comme ses congénères millardaires le font sous d'autres cieux? Coïncidence avec le Forbès: "Qui achètera aux artistes algériens leurs œuvres ?"  s'interrogeait jeudi l'artiste peintre Djahida Houadef- Haddadou dans El Watan.  Après des arguments inspirés, la conclusion interpelle directement:

"Où sont donc nos industriels algériens qui font tout pour amoindrir leurs impôts, dissimuler leur devoir de participation aux actions sociales et freiner l’art, ce secteur nécessaire au développement d’une société ? Haussons le ton et gratifions l’art et nos artistes ! «Quand on parle pognon, à partir d’un certain chiffre, tout le monde écoute», a dit Michel Audiard. L’art n’a pas de frontière. Si nous cautionnons sa fuite, que reste-t-il au paon pour déployer sa fierté sans ses plumes ?"

 

Saïd Sadi: ambitions présidentielles contrariées?

C'est la nouvelle du jour. "Après une consultation avec mes avocats parisiens, une procédure sera engagée contre M. Aït Hamouda Amrane pour les propos qu’il a tenus sur Berbère TV”, a annoncé, jeudi, Saïd Sadi. Son ancien camarade et ami l'a accusé, dans une émission télé, de s'être fait octroyer un terrain à bâtir par le général Toufik, ancien chef des services secret. L'ancien président du RCD (et aspirant présidentiel tout court) fait donc confiance à la justice de son pays. Sofiane Aït Iflis commente dans liberté :  "L’accusation étant publique, il est à se demander si le général Toufik, impliqué forcément, puisque cité, sera appelé à comparaître".

Maamar Farah applaudit "la bravade algérienne"

"J’applaudis rarement ce pouvoir qui a mis entre parenthèses les rêves de notre jeunesse à rejoindre les grands espaces de l’espérance, loin des horizons fermés du bricolage. Mais quand mon pays refuse de marcher dans les combines sionistes dictées aux forces réactionnaires arabes, j’applaudis ! Et des deux mains ! Alors que le Hezbollah siège dans les institutions légales libanaises et qu’il continue d’être le fer de lance de l’opposition à Israël et ses plans perfides, voilà que les «frères» le classent parmi les «organisations terroristes» !
L’Algérie ne pouvait faire autrement, sans renier son passé, attrister son présent et hypothéquer son avenir. Un pays qui se permet cette «bravade» au milieu d’un troupeau de moutons conduits par le wahhabisme, n’est pas au bord de la faillite, comme nous l’annoncent les prophètes de l’Apocalypse.
Parce que je vis ici et que je tourne dans le sens des aiguilles de l’Amour, parce que mes frères, toujours debout, me tendent leurs mains à chaque halte et me disent qu’ils n’ont pas trahi et qu’ils ne trahiront jamais, j’ai le droit ce matin d’être fier de notre diplomatie. Nul ne pourra m’ôter cette fierté car oui, là, je reconnais mon pays !
Le Soir d'Algérie

POST-SCRIPTUM

Albert Camus le journaliste fut proche de nous

Mohamed Saadoune conclut ainsi son article intitulé: "Camus, un étranger à l'Algérien mais pas un inconnu":

"Il me semble que Camus l'écrivain était totalement - irrémédiablement même - dans un horizon européen avec des questionnements d'européens même s'il est né et a vécu dans ce territoire de fracture... qu'est l'Algérie.

D'une certaine manière, les arabo-berbères qu'il respectait sans doute par humanisme, ne faisaient pas partie de cet horizon. Ils étaient des vagues voisins, jamais des proches...

Je trouve absolument logique que ce soit le Camus journaliste - c'est-à-dire quelqu'un qui s'adonne à une forme d'écriture beaucoup moins subjective que la littérature - qui s'est le plus rapproché de l'autre qui habitait l'Algérie, de cet étranger qui ne lui était pas inconnu.

Le journalisme n'est pas un écrit intime, c'est une forme qui permet d'approcher des autres, de les défendre même contre les affreux, mais qui n'est pas exigeant en terme de subjectivité... Il est de l'ordre de l'objectivité, celle qui permet tout autant de se rapprocher que de garder la distance".Texte intégral HuffPost-Algérie

Lire aussi "Misère de la Kabylie", un article d'Albert Camus publié dans Alger-Républicain en juin 1939. histoire.presse.fr 

 

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