NIET de Lamamra, plaintes de femmes, chute de Canal-Algérie
La Libye, le Hezbollah et l'Algérie
"Il n'y a aucune chance pour que l'Algérie soit entraînée dans une aventure militaire en Libye ou ailleurs", a affirmé hier le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra.Ses propos sont rapportés par l'APS : "les aventures militaires n'ont aucune chance d'aboutir au règlement de ce problème ni dans l'immédiat ni à long terme (...). Le rôle de la communauté internationale est d'"oeuvrer avec tout son poids, afin d'aboutir à un règlement pacifique et consensuel à commencer par la formation d'un gouvernement d'entente nationale qui tarde à venir".
Quant au Hezbollah libanais, classé par les pays du Golfe comme "organisation terroriste", le ministre algérien rappelle qu'il s'agit d'"un mouvement politico-militaire qui active sur la scène politique interne au Liban" et appelle à " respecter la Constitution du Liban et les dispositions sur lesquelles repose la coexistence dans ce pays".
Des juges ignorent la Loi
Nadia Aït-Zaï, la présidente de la nouvelle Fondation pour l’égalité entre les femmes et les hommes estime que dans ce domaine, l’application de la loi est du ressort des pouvoirs publics, qui doivent “lever les obstacles”. Elle a aussi alerté sur un autre obstacle, celui des “comportements” des magistrats qui, sciemment, “ignorent l’égalité dans les textes”. Propos rapporté par Hafida Ameyar dans Liberté.
Violence contre les femmes. Les plaintes vont-elles se multiplier?
Est-ce qu'elles sont plus nombreuses à être battues, ou plutôt plus nombreuse à prendre leur courage à deux mains pour aller au commissariat porter plainte. Avec une question annexe : la police enregistre-t-elle plus volontiers? Résultat en 2015 : 9.000 plaintes en une année alors qu'il y a deux ans on en avait enregistré 7000. Les services de la police prévoient une hausse du nombre de plaintes, après l'entrée en vigueur de la nouvelle loi , affirme Kheira Messaoudène, de la direction de la Police judiciaire.
"Ratages et bricolage" à Canal-Algérie
"Devenue la risée de l'audiovisuel algérien, Canal Algérie est depuis quelques années en chute libre écrit Amira Soltane dans sa rubrique L'Ecran libre du quotidien l'Expression. La sanction contre le journaliste Ahmed Lahri qui refusait de donner de "son excellence" à Bouteflika semble jouer un rôle de révélateur qui pourrait peut-être permettre de redresser la situation de cette chaîne publique à destination de la communauté algérienne à l'étranger. Un sondage en janvier indique que l'audience du journal de cette Canal Algérie est dépassée par le journal francophone d'Echourouk News, présenté par Khaled Drareni. Elle note : "Plusieurs programmes de qualité qui ont fait la force et la présence de Canal Algérie dans le Maghreb, ont disparu", ajoutant que "cette situation de marasme et de blocage a provoqué depuis quelques mois la démission en cascade de plusieurs rédacteurs en chef et de chef d'édition à Canal Algérie", refusant "de cautionner les ratages et le bricolage qui sévit actuellement au niveau de la chaîne".