Equation algérienne: pétrole sous payé moins importations surfacturées
Les 16 et 17 octobre 1973, pendant la guerre de Ramadhan, les pays arabes membres de l'OPEP, réunis au Koweït, annoncent un embargo sur les livraisons de pétrole contre les États qui soutiennent Israël
Alger cherche un consensus pour une remontée des prix
Par Cours du baril, 15 février 2016
L'Algérie est en discussion avec les pays producteurs de pétrole, membres ou non de l'Opep, pour trouver un accord qui permettrait de stabiliser le marché pétrolier et de faire remonter les prix, a indiqué dimanche le ministre algérien de l'Energie, Salah Khebri.
Des contacts sont en cours pour stabiliser le marché, marqué par une offre excédentaire face à une faible demande, et l'absence d'une reprise économique, a déclaré M. Khebri, cité par l'agence de presse algérienne APS. Ces discussions visent à dégager un consensus entre les pays producteurs afin de réduire leur production, a ajouté le ministre, dont le pays est membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole.
Le fait que l'OPEP n'ait pas pris de décision pour réduire la production en novembre 2014 a fait que le prix a continué à chuter, a-t-il dit. Selon le ministre algérien, ces pourparlers ne se limitent pas aux seuls pays membres de l'OPEP mais sont aussi menés avec les grands pays producteurs qui ne sont pas membres du cartel, comme la Russie. L'OPEP perd du terrain, ses parts sont passées de 44% dans les années 1990 à 31% actuellement, d'où l'importance que de grands pays producteurs non-OPEP adhèrent à cette démarche de réduction de la production, a-t-il précisé.
Selon M. Khebri, les discussions butent sur la participation des pays non-OPEP à cette perspective de baisse de leur production. Concernant une éventuelle programmation d'une réunion des membres de l'OPEP, le ministre a déclaré que l'Algérie n'ira pas en réunion s'il n'y a pas un accord au préalable sur la baisse de la production, puisque ça ne sert rien de convoquer une réunion extraordinaire pour aller à l'échec. Source : prixdubaril.com
"La libéralisation du commerce extérieur coûte cher à l’Algérie".
C'est ce qu'écrit Safia Berkouk dans son enquête paru ce matin sur El Watan intitulé "Exportations : Le parcours d’obstacles".
"Plus de 50 milliards de dollars d’importations, des marchandises sans valeur commerciale, des domiciliations bancaires sans contrepartie, des importateurs bidon, et des milliards de dollars en transferts illégaux. Sans conteste, la libéralisation du commerce extérieur coûte cher à l’Algérie. Entre les opérateurs qui minorent la valeur des marchandises pour éviter les droits et taxes et ceux qui les majorent pour transférer des capitaux de manière illicite vers l’étranger, les administrations chargées du contrôle, à leur tête les Douanes, semblent un peu dépassées.
Mais ce sont sans doute les surfacturations qui posent le plus de problèmes. La majoration de la valeur des importations est une infraction à la réglementation des changes ; or, selon la direction du contrôle a posteriori au niveau des douanes, les infractions de change ont connu une hausse très importante ces dernières années et représentent en termes d’amendes encourues. 88 % des infractions constatées.
Entre 2014 et 2015, leur nombre a augmenté de plus de 300%, alors que le nombre total des infractions relevées a augmenté de 10,5% pour un montant d’amendes encourues en hausse de près d’un tiers, passant de 52 milliards de dinars en 2014 à plus de 68 milliards de dinars en 2015. Il y a quelques mois, le ministre du Commerce évaluait le phénomène de la surfacturation à 30% de la valeur globale des importations. Mais le chiffre correspondrait plutôt au niveau de la majoration des prix à l’importation des valeurs dans les cas où il y a surfacturation, nous explique-t-on au niveau des douanes. Quoi qu’il en soit, les surfacturations prennent de l’ampleur. «Si on analyse la situation de 2009 jusqu’en 2014, elles ont connu une augmentation considérable», selon Mahmoud Aoudia, directeur par intérim de la direction du contrôle a posteriori à la direction générale des douanes (...). Texte intégral : El Watan.com
POST-SCRIPTUM
Sentence éditoriale
"Les Syriens ne connaîtront la paix que lorsque leur pays sera rasé de la carte. Ainsi en a voulu Al Assad", conclut l'édito de Tayeb Belghiche dans El Watan.
Les 16 et 17 octobre 1973, pendant la guerre du Ramadhar, les pays arabes membres de l'OPEP, réunis au Koweït, annoncent un embargo sur les livraisons de pétrole contre les États « qui soutiennent Israël »