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Publié par Saoudi Abdelaziz

Coupez ce qui dépasse

La chronique du Condjador

Jijel, le 11 janvier 2016

Par manque de culture et d'empreinte régionale,  les lois sont trop carrées ou rectangles, même si au fond, elles sont circulaires. A Jijel, on peut être d'accord sur les dimensions d'une tinda  correcte, aux normes de urbanisme, on peut être d’accord sur le bon coté de la récupération par le citoyen de son "espace de circulation" (trottoir ), mais, il peut y avoir des petite exceptions  locales bien enracinées, comme souk adlala, où en peut dénicher aussi bien des produit neufs que l’enclume  de forgeron de 150 ans d'âge ou la lampe à pétrole de nos grands parents . 

 Ad'lala  et aussi un moyen simple et honnête  pour  gagner de quoi s'acheter un paquet de cigarette  pour  la journée,  pour une certaine tranche marginale, sans être obligé de faire un registre de commerce ambulant. Il suffirait  aux autorités locales de fixer des horaires et d'assurer une bonne gestion de l’espace autour de la grande mosquée de Jijel. 

Même chose pour la pêcherie. Cette suppression de "l’anarchie  des marché" a supprimé le petit plus pour arrondir les fin de mois de beaucoup de pêcheurs à la ligne, de retraités mordus de cette passion  et des jeune qui achetaient au port des bouillabaisses aux marins pécheurs  pour les revendre avec une marge, de quoi gagner la journée, mais c'est insuffisant pour louer un local et payer des impôts. 

Dans tous ces cas exposés, une seule  conclusion: le législateur ne connait pas adlala, la pêcherie et assouk del jama'a 

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N
Pourquoi les petits pêcheurs n'iraient pas vendre le produit de leur pêche à la pêcherie (ancienne gare) ? Actuellement fermée par manque de clientèle et de dynamique commerciale à laquelle les Jijelliens semble se refuser ? <br /> <br /> Quelqu'un les en empêcherait-il ? Ou alors les gens ne daignent pas descendre jusque là, préférant plutôt le prêt-à-emporter situé juste devant le pas de sa porte... min ezzriba l'driba... Vous m'en direz tant.
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