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Publié par Saoudi Abdelaziz

"Le Chadli que j’ai eu à rencontrer n’avait rien du roi fainéant ni du sot monarque qu’on aimait à dépeindre pour la grande joie de l’homme de la rue." affirme Mohamed Benchicou. (TSA-Algérie); L'homme qui dit avoir été le "nègre" favori pour les mémoires de Chadli, rapporte ces confidences du défunt  : « Je n’ai jamais créé le FIS ni aidé à le créer. J’étais en conférence dans un pays d’Afrique, quand des collaborateurs parmi les plus proches m’avaient joint pour m’informer de l’idée de laisser se constituer les islamistes au sein d’une grande formation politique. J’étais sceptique. Ils m’ont alors rassuré, avançant qu’ils savaient ce qu’ils faisaient". Le blogueur le croit volontiers. Cette confidence exprime l'essence de la présidence Chadli: le règne d'un roi débonnaire, "aimant vivre" et bien avec tout le monde, en un mot un roi fainéant manipulé par le noyau des décideurs.

"Le néolibéralisme (ou ultralibéralisme) existe bel et bien",

écrit Paul Jorion qui propose cette définition: « Le néolibéralisme est une doctrine prônant que le seul rôle de l’État est de veiller aux intérêts des plus riches. Le néolibéralisme serait dans cette perspective, ni plus ni moins que le discours auto-justificatif du capitalisme. On rejoindrait ainsi la manière dont Adam Smith caractérisait ce que nous appelons aujourd’hui « capitalisme » dans La richesse des nations (1776), comme étant le système socio-économique où les intérêts de la police, de l’appareil judiciaire et du gouvernement ont été définis comme étant la défense des intérêts des détenteurs de capitaux."

POST-SCRIPTUM

Europe franchit le mur de l'infamie

"Certains dirigeants des pays européens et de l’Union européenne (UE) sont-ils engagés dans une compétition pour franchir le mur de l’infamie ?" s'interroge Jacques Seignan un indigné français sous le titre : Les politiques de l’infamie (Europe, début du XXIe siècle).

Il constate notamment : "Une nouvelle infamie est perpétuée dans un pays de l’Union européenne. Un article du Monde et AFP daté du 12.01.2016 a pour titre : « Danemark : le projet de loi sur la confiscation des biens des migrants trouve une majorité ».  Le gouvernement de droite soutenu par son partenaire d’extrême-droite et par les sociaux-démocrates propose un projet de loi (à débattre le 26.01.2016) pour que les policiers aient le pouvoir de «saisir des biens que les demandeurs d’asile apportent avec eux afin de couvrir leurs besoins en alimentation et en hébergement ». Il faut exposer les plus sordides détails d’un texte qui a pourtant été « édulcoré » : au lieu d’être autorisé à ne conserver que 3000 DKK (ca 400 €) les réfugiés pourront en garder 10.000, soit environ 1350 €. Toujours dans un sursaut d’« humanisme », les « biens à valeurs affectives ne sont pas concernés » ; c’est-à-dire, « bagues de mariage ou de fiançailles, portraits de famille, médailles… – ou encore les objets utilitaires – montres, téléphones portables… ». Lire et relire ça. Il y a des parlementaires en Europe, en 2016, pour spolier des gens qui ont perdu leur maison, leur travail, abandonné leur pays – parfois au prix de tous les dangers.– et certains députés ne pouvant éviter de ressentir l’abjection de leur décision, pris d’un scrupule écœurant, consentent à leur laisser les bagues de mariages. A vomir".

 Note. Triste ironie de l’Histoire. Au milieu du IXe siècle, les Vikings venus du Danemark imposèrent aux populations vivant en Angleterre le danegeld, tribut payé pour épargner leur vie. Vivons-nous une régression vers ces temps obscurs ?

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