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Publié par Saoudi Abdelaziz

"Le PAGS, s'il existait encore, fêterait avec faste et grande émotion son cinquantenaire qui intervient ces jours ci. Mais le PAGS n'existe plus", écrit ce matin Maamar Farah, dans son billet du Soir d'Algérie qu'il consacre à l'anniversaire de la fondation de ce parti. "Aujourd'hui que j'en parle, conclut-il, je ne peux oublier de citer les grands de ce mouvement : Hadjerès, Hadj Ali, Hachemi Chérif. Ce dernier nous manque terriblement. Il manque surtout à une opposition déboussolée et divisée, qui a tant besoin de ses analyses lucides et ses jugements sans appel".

"Jugements sans appel"... Maamar Farah oublie de mentionner que Hachemi Chérif, dès qu'il fut désigné comme premier secrétaire du PAGS, a consacré son mandat à préparer la dissolution de son parti. L'autodissolution qu'il proposait a été prononcée au cours du congrès suivant, en 1993. (Lire : Témoignage. Comment on a liquidé le PAGS en 1993).

 Après cette autodissolution, le PAGS éclatera en plusieurs organisations : celle de Hachemi Chérif qui, sous des appellations successives, dirigera son travail contre l'intégrisme, en soutenant notamment les milices d'autodéfense; le PADS une organisation fondée par une dizaine de membre du comité central se revendiquant de l'héritage communiste; et plus récemment le groupe Moubadara proche des mouvements sociaux. Notons que la majorité des membres du Pags sont restés à l'écart de ces structures, constituant une sorte de courant inorganisé du Pags-historique, dont Sadek Hadjerès est l'un des animateurs, avec son site socialgerie.net.

 

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T
quel désastre pour sa dissolution ! certains diraient que ses valeurs étaient utopiques . pour ma part je suis persuadée que c’était ,et ce sera toujours celui qui prône la démocratie et la justice sociale . les vrais militants du parti sont restés fidèles à leurs idéaux . et les autres?
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