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Publié par Saoudi Abdelaziz

"Nous ne cherchons pas à cacher nos manques en évoquant la main de l’étranger. Mais cette main existe bel et bien" avait  affirmé samedi dernier, Ahmed Ouyahia qui accusait  «les responsables» d'exécuter un agenda étranger visant à fragmenter le pays. «Certains éléments veulent une intervention étrangère dans le pays au nom de la protection des minorités et de l'autodétermination" rapporte Le quotidien L'Expression-dz. «Ces gens qui appellent l'ONU à intervenir, on les connaît. Qui les finance pour payer des agitateurs à 50.000 DA la journée pour semer le trouble à Ghardaïa».

Cette interprétation des évenements n'a pas la faveur de Kamel Daoud qui écrit ce matin : " Encore une fois, on se lave les mains par la main (étrangère) : au lieu d'assumer, d'essayer de comprendre ou de compatir, l'homme de la pré-campagne présidentielle, s'avance sur le terrain de la manipulation par la peur, incarnant cette vision malheureuse d'une aile du régime qui croit bâtir sa gloire sur nos peurs. La main étrangère existe, bien sûr, mais ce qu'il fallait assumer ce sont nos erreurs, nos impuissances et aller porter des condoléances debout, pas des théories assises (...) Les discours genre Ouyahia nous renseigne que cela n'avance pas, que cela ne change pas. On en est encore dans la théorie du complot, de la stratégie du « je me lave les mains ! », dans le déni de ses propres responsabilités et dans l'usage politique de la douleur et des angoisses des Algériens. La preuve de ce déni est que malgré ses morts, Ghardaïa n'a pas eu l'hommage respectueux d'une journée de deuil national. Cela aura été un beau geste d'union nationale pourtant".

 

 

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