Importations. Réduire les grosses factures
"Arriver à réduire les importations superflues c’est bien, économiser sur la facture des gros postes d’importation serait plus judicieux".
C'est la conclusion du reportage de Safia Berkouk dans l'univers chaotique de l'Import, publié aujourd'hui dans la rubrique Economie d'El Watan sous le titre : "Entre l’incompressible et le superflu, les importations s’envolent. Ces milliards de devises jetés par les fenêtres".
EXTRAIT
"Arriver à réduire les importations superflues c’est bien, économiser sur la facture des gros postes d’importation serait plus judicieux. Pour Ali Bey Nasri, dans ce domaine, il y a matière à glaner quelques milliards de dollars. En premier lieu, les dérivés du plastique dont nous importons l’équivalent de «2 milliards de dollars par an». Sur les sept dernières années, précise-t-il, on a dû importer l’équivalent de 12 milliards de dollars de dérivés du plastique, alors qu’en 2007 un projet Sontatrach/Total pour une usine de vapocraquage d’éthane aurait permis d’apporter une solution. En second lieu, le phosphate. «Nous exportons l’équivalent de 1,2 million de tonnes de phosphate à un prix moyen de 100 dollars, et nous importons ses dérivés pour 500 à 600 millions de dollars. Comparativement, la Tunisie transforme 60% de son phosphate et le Maroc 40%».
Ce sont des postes «très importants sur lesquels on peut réduire la facture de 2,5 milliards à 3 milliards de dollars et créer des opportunités d’exportation.» Producteur et exportateur de pétrole et de gaz, l’Algérie a importé au cours des trois dernières années plus de 10 milliards de dollars de produits énergétiques et lubrifiants".
Texte intégral : El Watan