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Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

Vers une réduction du rôle politique du Renseignement en Algérie (Reuters)

 

 

 

Abdelaziz Bouteflika veut faire adopter avant l'élection présidentielle d'avril prochain des réformes constitutionnelles visant à mettre fin au rôle politique de "faiseurs de roi" du puissant service de renseignement algérien, a déclaré à Reuters le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), le parti au pouvoir.

 

Amar Saïdani a précisé que le président Bouteflika était décidé à instaurer en Algérie une "société civile" et à limiter l'influence politique du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), qui joue un rôle central dans la vie politique depuis l'indépendance en 1962.

"Le DRS continuera à jouer son rôle mais ne sera plus impliqué dans la vie politique, dans les partis, les médias et la justice", a dit Amar Saïdani au siège du FLN dans le quartier d'Hydra à Alger.

 

Les réformes constitutionnelles envisagées devront fixer clairement les rôles respectifs du service de renseignement et de l'armée, a-t-il ajouté. "Le temps des 'faiseurs de roi" est terminé parce que l'objectif de Bouteflika est de bâtir un Etat civil."

 

Fin avril, le président a été victime d'un accident vasculaire cérébral. Hospitalisé à Paris, il est revenu en juillet à Alger et a procédé le mois dernier à un large remaniement ministériel.

 

 

"FAIRE TAIRE CEUX QUI NOUS DÉNIGRENT"

 

Selon observateurs et analystes, Abdelaziz Bouteflika entendait ainsi conforter la position de ses plus fidèles alliés en vue de l'élection présidentielle d'avril 2014, à laquelle le chef de l'Etat, âgé de 76 ans, ne se présentera probablement pas.

 

Réélu pour un troisième mandat en 2009, le président algérien n'a toutefois pas encore dévoilé ses intentions.

 

"Bouteflika est notre candidat. Il n'y a pas pour nous d'autre candidat pour l'élection présidentielle que lui", a assuré Saïdani. Prié de dire ce qui se passerait si le président ne se représentait pas, il a simplement répondu: "Il est encore trop tôt pour parler de ça".

Le président algérien a déjà réduit l'influence du DRS, dirigé par Mohamed Mediène, en transférant à l'armée certains pouvoirs de l'agence de renseignement. Le chef d'état-major des forces armées est l'un de ses fidèles.

 

Une des réformes en préparation limiterait le nombre de mandats pour le président et le vice-président.

 

Le secrétaire général du FLN a précisé que des observateurs internationaux seraient invités à l'occasion du scrutin d'avril.

 

Six mois avant l'élection, les Algériens ne savent toujours pas qui sera candidat, alors qu'une centaine de partis politiques sont aujourd'hui officiellement déclarés.

 

Source: Reuters

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