Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

Après Obama en 2012, Trump bénit les élections législatives 2017

Par Saoudi Abdelaziz, 4 mars 2017

Alors que se multiplient les rapports catastrophistes de think tanks proches des décideurs américains, préconisant des changements structurelles néolibéraux, le rapport annuel sur les droits de l'homme publié hier par  le département d'Etat a attesté discrètement de la régularité des élections en Algérie. Avant les élections de 2012, l'administration Obama s'y était pris trois jours plus tôt.

Le 28 février 2012, s'adressant à des jeunes lors de visite à Alger, Mme Clinton qui dirigeait le département d'Etat avait déclaré : “Si vous voulez changer de système, il est primordial de prendre part aux élections, sinon vous n’aurez aucune prise sur votre sort.”

Cette année, dans son rapport annuel 2016 sur l’exercice des droits de l’homme dans le monde, publié hier à Washington, le département d’Etat relève que l’Algérie est une république multipartite et a été dotée de la haute instance de surveillance des élections, prévue par la Constitution, pour veiller à la transparence et à la probité des élections. Rappelant les conditions du déroulement des élections présidentielles de 2014, le département d’Etat a relevé que celles-ci se sont déroulées dans la transparence, citant en cela les constats établis par les différentes missions d’observation des Nations Unies, de la Ligue arabe, de l'Union africaine et de l'Organisation de la coopération islamique. N'en jetez plus, la corbeille est pleine.

Sous le titre L’administration Obama bénit les élections algériennes , nous écrivions le 29 février 2012 :  

"Les journaux algérois paraissent désarçonnés par la bénédiction d’Hillary Clinton aux prochaines élections législatives, au moment où une campagne -s’inspirant du discours de Bouteflika sur l’imminence d’un danger contre la nation- presse les Algériens de voter pour contrer l’impérialisme (dixit Louisa Hanoune). D’autres qui, comme Saïd Sadi, fondaient leurs espérances sur la supposée vigilance démocratique américaine et le leadership d’Obama, observent un silence contrit. Leur ligne abstentionniste semblent en effet désavouée par Obama, leur mentor démocratique".

Un mois auparavant, le blog écrivait le 26 janvier 2012 sous le titre Les Occidentaux misent sur la « stabilisation » du système :

"Le consensus bienveillant des Etats occidentaux semble avoir un impact sur l’attitude des acteurs politiques, en encourageant, dans l’opposition, les courants libéraux proches des milieux d’affaires, tentés par un « deal législatif » superficiel, avec mise en veilleuse du changement démocratique et social en profondeur demandé par le peuple algérien. Mais, l’histoire récente, en cours de développement,  indique que la bienveillance intéressée américano-franco-britannique n’est pas forcément un atout pour la sauvegarde d’un système de gouvernement dépassé".

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article