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Le blog de algerie-infos

"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve" Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207-1273)

Conférence Nationale de Consensus : le FFS propose la date du 24 février 2015

 

Le compte rendu de la session extraordinaire du conseil national du FFS

Article paru le 12 décembre 2014 dans Libre Algérie, site proche du FFS

 

Premiers contacts fort prometteurs

Lors de la conférence de presse qui a sanctionné la session extraordinaire du conseil national du FFS, Mohand Amokrane Chérifi, membre de l’instance présidentielle du parti, a proposé la date du 24 février 2015, anniversaire de la réappropriation des richesses nationales à travers la nationalisation des hydrocarbures, pour tenir la première phase de la Conférence Nationale de Consensus. A ce sujet, il est dit que « d’ores et déjà, compte tenu du nouveau planning des consultations élargies on peut proposer la date du 23 et 24 février 2015, date de la nationalisation des hydrocarbures, pour la tenue de la 1ère phase de la Conférence. Cette date symbole le recouvrement de nos ressources énergétiques et leur préservation pour les besoins des générations futures ».

Avant, et suite à l’évaluation des rencontres bilatérales tenues avec les acteurs politiques et sociaux, le FFS décide de continuer et d’élargir ses rencontres. « Compte tenu de ces premiers contacts, fort prometteurs, le FFS se propose de poursuivre ses consultations pour : lever tous les préjugés et réserves suscitées par son initiative, en apportant les clarifications ci-jointes ; présenter les résultats des premières consultations et réunir les meilleures conditions de tenue de cette conférence », devait déclarer Mr Chérifi qui précise que ces consultations ont pour perspective d’« identifier les acteurs enfin prêts à s’engager dans un consensus national ». Dans le même ordre d’idées, l’orateur affirme que « sans rechercher l’unanimisme, l’objectif étant de réaliser un large consensus avec les forces représentatives » en se focalisant « sur les questions urgentes, prioritaires et vitales pour le pays dans chacun des domaines : politique, économique, social, culturel et sécuritaire, aller à l’essentiel sans rechercher à couvrir les sujets d’intérêt secondaire ».

Pour que la conférence soit un cadre de dialogue qui se déroulera dans un cadre apaisé et non de confrontation, le FFS proposera à ses partenaires un double engagement éthique et politique. « Sur le plan éthique, la 1ère phase de la conférence étant une prise de parole de chaque acteur. Chaque participant doit s’abstenir de tout jugement des autres propositions et centrer sa présentation sur son propre projet pour l’avenir en tenant compte des acquis, des potentialités et des défis à relever », et « Sur le plan politique, afin de préserver ce qui nous unit  en tant que Nation, les participants, quelle que soit leur sensibilité, devront s’engager à œuvrer pour un Etat de droit. C’est le consensus minima avant d’entrer en conférence. Tant mieux, si au cours de la conférence, il ressort d’autres convergences », a déclaré le membre du présidium du FFS.

La première phase, appelée « phase de proposition avec la participation des acteurs concernés : partis, représentants de la société civile et personnalités », d’une durée de deux jours, sera consacrée, comme le propose le FFS, « à des prises de parole sans débats contradictoires. Chaque acteur sera appelé à présenter sa proposition (15mn par intervention) pour conserver, améliorer ou changer le système sur le plan politique, économique, social, culturel, environnemental et sécuritaire. Exercice libre, sans préalable et sans débat, en s’abstenant de juger ou de critiquer les autres positions ».

Pour ce qui est de la deuxième phase, celle-ci « ne se tiendrait que si les convergences l’emportent sur les divergences après conciliation, sera consacrée à la présentation et à l’adoption d’un projet de plateforme consensuelle, reflétant  un large consensus dans le domaine politique, économique, social, culturel et sécuritaire ainsi que des modalités de mise en œuvre et de suivi d’exécution ».

 

Clarifications 

Sur un autre registre, le FFS a tenu, à l’occasion de cette conférence de presse, d’apporter des clarifications, en précisant que certaines critiques, allégations et suspicions vis à avis de son initiative ne sont pas fondées et que celles-ci sont dues à des préjugés et à une méfiance. « préjugés et méfiance des uns vis à vis  du pouvoir,  du fait des expériences de dialogue inabouties jusqu’à présent, des engagements et des promesses non tenues  préférant le statu quo à  toute idée de changement, la dernière proposition portant sur  une  transition démocratique étant purement et simplement rejetée ». « Préjugés et méfiance d’autres vis à vis d’une opposition regroupée au sein de la CNTD et du Pole du changement, à cause de ses déclarations hostiles au régime jusqu’ à dénier sa légitimité en ne reconnaissant pas les résultats du dernier scrutin présidentiel ». Et enfin à des « préjugés et méfiance de certains vis-à-vis du FFS, alors qu’il n’est que facilitateur de la conférence, à qui il est reproché le flou et l’ambiguïté de sa démarche, de fragiliser l’opposition regroupée au sein de la CNTD et du Pole du changement, en relativisant sa proposition et d’aider le pouvoir à se pérenniser, tout en lui prêtant le calcul politicien de vouloir y participer ». C’est ce qu’a affirmé Mohand Amokrane Chérifi qui a tenu à préciser par ailleurs qu’« établir la confiance entre toutes les parties n’est pas chose aisée. Une plus grande communication sur cette initiative devrait lever les malentendus et rassurer tous ceux qui ont à cœur l’intérêt national ».

Sur le timing de son initiative, l’orateur dira qu’il est reproché au FFS « de lancer cette initiative au moment où une opposition regroupée au sein de la CNTD essaie de construire un rapport de force pour acculer le pouvoir à négocier une transition démocratique. Le timing choisi pour l’annonce de cette initiative viserait à casser la dynamique du projet de transition et ne servirait que le régime ». Sur cette question, Mr Chérifi, rétablira les faits en soulignant que « Il est important de rappeler à ce sujet que la reconstruction d’un Consensus National est la ligne politique adoptée par le 5ème Congrès du Parti en mai 2012. L’initiative du FFS est donc antérieure au projet de la CNTD. De plus l’Initiative du FFS ne s’oppose en rien au projet de transition puisque cette l’initiative du FFS  ne vise qu’à établir un cadre de dialogue ouvert à tous pour exposer leur proposition  sur le plan politique, économique, social, culturel et sécuritaire qui garantisse un avenir paisible et prospère à notre pays. Le FFS a son propre projet politique qu’il aura à présenter à cette occasion ».

Par ailleurs Mohand Amokrane Chérifi a apporté aussi des éclairages sur « la neutralité de la démarche, son "inclusivité",  l’égalité des participants et l’absence de préalables ».

Source: http://www.libre-algerie.com

Photo DR

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